1. Ce que femmes veulent


    Datte: 06/08/2018, Catégories: fh, fffh, extracon, médical, enceinte, amour, fdomine, humilié(e), cérébral, revede, massage, pénétratio, fsodo, jeu, initiatiq, Auteur: Olaf, Source: Revebebe

    ... contact de nos épidermes.
    
    Jusqu’à ce que l’envie de me sentir sur tout son corps se fasse plus forte, l’incitant à poser sa main sur la mienne et, après une brève hésitation, à la faire glisser vers sa poitrine.
    
    — Donne-moi ta chaleur partout, mais sois doux, ils sont très sensibles ces jours.
    
    Comment refuser. Avec d’infinies précautions, je la frôle, la caresse de la pulpe de mes doigts, puis je m’enhardis à m’emparer à deux mains de ses superbes fruits. Elle m’encourage de ses soupirs, tournant doucement la tête de droite et de gauche. Mon cœur bat à tout rompre dans ma poitrine. Je dois ressembler à un collégien découvrant pour la première fois les charmes de sa petite copine.
    
    Pourtant, malgré la puissance érotique de l’instant, malgré la nudité, l’abandon, l’attraction que j’éprouve pour cette femme depuis le premier regard, malgré la douceur de ce qu’elle a déposé entre mes mains, je n’éprouve aucun désir réellement sexuel. Ce qui nous unit est d’une toute autre nature. Elle est entièrement offerte, comme prête à accepter tout ce dont je pourrais avoir envie. Mais pour la première fois depuis longtemps peut-être, ce n’est pas par résignation, par soumission désespérée au pire. Au contraire, le vrai cadeau qu’elle me fait, c’est de se laisser aller à renaître entre mes mains, comme si rien de mauvais ne pouvait venir de moi. Alors que je ne suis pourtant pas si différent de ceux qui ont profité d’elle, abusé d’elle, qui l’ont piétinée pour leur simple ...
    ... plaisir.
    
    Ce qui se passe entre nous à cet instant, c’est qu’elle me reconnaît différent des hommes qui la poursuivent, digne de confiance peut-être simplement. Beaucoup plus que sa nudité, c’est cette confiance absolue qui est infiniment troublante et nous place sur un plan très différent du désir sexuel. C’est inestimable. Je me sens profondément en communion avec elle, dans une très forte intensité d’échange, un partage total, au-delà de toute séduction, de toute prédation ou désir de possession.
    
    Elle doit comprendre à quel point je suis bouleversé, et me sourit en passant délicatement un doigt sur ma blessure. Elle me demande pardon pour ce qu’elle m’a infligé. Je caresse encore une fois ses seins, puis pose ma tête sur sa poitrine. Elle m’enferme entre ses bras.
    
    — Tu crois qu’on peut oublier un jour le regard de douleur d’un enfant qui vient de perdre son père ?
    — Oublier, sans doute non, mais continuer à vivre avec, je veux le croire. Avec son aide, peut-être ?
    — Il est si petit…
    — C’est à cause de cela que tu as commencé lehadj ?
    — Pas lehadj, lesiyaha(1). Tu sais ce que c’est ?
    — La pérégrination, le voyage sans fin, non ? Qu’as-tu fait de si grave qui t’enlève la force de vivre ?
    — J’ai aimé un homme qu’une autre aimait aussi, j’ai trop attendu avant de lui demander de choisir, je lui ai fait une dernière fois l’amour en guise d’adieu, longuement, jusqu’à l’épuisement. Puis je l’ai laissé partir au petit jour. Il s’est écrasé contre un arbre, juste avant ...
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