Julie et la secte des Bienheureux (2) - Histoires de Sexe

Julie et la secte des Bienheureux (2)

... qu’on la domine. C’est encore plus vrai pour Nesrine et Jade : c’est des grandes gueules, mais quand on leur ordonne de se mettre à genoux et de sucer, elles le font en moins d’une seconde. Ici, on considère que la femme et l’homme sont complémentaires : l’homme prend du plaisir dans la domination, et la femme dans la soumission. C’est quasi inconscient.

— C’est pas très féministe tout ça...

— C’est comme ça qu’on vit nous. Si ça te va, tu auras des épreuves, des rites de passage si tu veux, afin de fonctionner comme nous.

— C’est-à-dire ?

Elle me regarde alors avec un air rusé.

— Que des trucs qui te plairont. Tu vas apprendre à bien dominer, à faire en sorte que ta partenaire souhaite ta domination. Des choses du style.

— Et mes amies elles vont apprendre à se soumettre ? je dis, un peu horrifié.

Satyne me regarde avec un sourire.

— Elles vont pas apprendre à se soumettre ni à obéir. Elles vont chercher la soumission.

— Tu connais mal Julie et Marie.

— Je te parie qu’en un mois, ce sera devenu deux chiennes bien dressées. Qu’elles supplieront un mec comme Jade, Angèle ou moi l’avons fait pour toi.

— Et on parie quoi ?

— Si je gagne, je serais une de tes femmes quand tu seras adulte, si tu restes chez les Bienheureux.

— Et si tu perds ?

— Tu pourras ...

... me prendre comme servante, si tu veux.

— Et tu offres ça au premier venu ?

— Le fait que tu m’aies baisé la bouche comme ça alors que tu viens de l’extérieur, ça prouve bien que tu ferais un meilleur mari que beaucoup de Bienheureux.

— Et les Bienheureux peuvent avoir plusieurs femmes à leur service, totalement soumises, ainsi que des servantes ?

Satyne se retourne vers moi et me regarde avec des yeux félins et un sourire de tigre.

— Imagine-toi dans 10 ans, avec un poste confortable dans la communauté et à ton service moi, Jade, Nesrine et Angèle. Et on te supplierait à genoux pour que tu nous baises. Ça te fait envie ?

— Et comment je fais disparaître ce sourire impertinent de tes lèvres ? je demande alors, le tableau qu’elle venait de me décrire me donnant une assurance soudaine.

Elle frissonne, et je comprends d’un coup que cette fille est vraiment une soumise : elle est en train de se liquéfier alors qu’elle avait un air hautain quelques secondes plus tôt.

— À genoux.

Elle obéit instantanément, les yeux baissés. Je vois à son air qu’elle se contient pour éviter de montrer son excitation.

— Tu peux pas me baiser tout de suite, faut que tu passes les épreuves. Après ça, je serais ta chose.

Je comprends alors que je vais bien me plaire chez les Bienheureux.