1. Le hasard de la vie (1)


    Datte: 03/11/2021, Catégories: Voyeur / Exhib / Nudisme Auteur: Galaxie55, Source: Xstory

    ... quant à lui est resté présent et même là, dégustant mon café je le sens. Les cieux se masquent d’un léger voile, obscurcissent le soleil. Je jette un regard au dehors afin d’en scruter l’atmosphère du ciel, inquiet de ne pouvoir compter sur ma bonne étoile.
    
    Ma rétine s’habitue à la luminosité diminuante et bientôt, je contemple un céleste jour, moucheté de petites taches de coton se déplaçant gaiement. Le temps est changeant avec ce vent, mais qu’importe ce qu’il m’apporte, je suis bien décidé à aller me balader et croquer ce qui m’a été refusé dans la soirée. Cette idée bouscule mes pensées... Mon service trois pièces, affirme bravement sa grandeur et réchauffe lentement ce satané formica d’une atroce froideur.
    
    Le café encore fumant en main, je me lève et m’appuie contre le mur. La rue en contrebas s’active, réveillant mon entrain. Plus particulièrement un couple dans les jardins d’une si belle architecture. Ils sont heureux s’offrant à une vue bien dégagée, sur une fine pelouse fraîchement taillée. En posant ma tasse sur le rebord, je sors mes jumelles à la hâte, de peur de tout louper. Je pose mon coude sur le bord, en emportant au passage un siège, pour permettre en tout confort cet innocent sacrilège. Je me sens épié, mais qu’importe je me moque de paraître loufoque, tellement excité avant le déjeuner
    
    Ajustant mes lunettes en tournant précisément la molette, l’opacité disparaît, la tache floue se dessine et se précise peu à peu. L’autre main se glisse sur mon ...
    ... sexe tendu, en le serrant fortement au début. Je me sens si proche d’eux, que la bouche pulpeuse de la femme me semble à portée. Cette belle blonde aux cheveux lisses, couchée à même la pelouse, s’enivre de son supplice. Il doit toutes les rendre jalouses, de déclencher en elle tant d’émois. Il la transperce d’un amour, avec tant d’intensité, j’en suis estomaqué. Il se dévoile au grand jour, se retirant prestement pour innonder sa femme de tant de félicités.
    
    Quant à moi, mes yeux se rivent sur ces énormes seins, imaginant être invité à m’en servir d’un. Ce rêve me prend, m’emportant si proche de la luxure, en gommant toutes mes blessures. J’ai réussi à y parvenir, les saccades se font ressentir. Je tapisse le crépi de semence épaisse, en m’en moquant ouvertement, mes pensées étant tournées vers ces lobes de chair souillée.
    
    Après avoir admiré mon anarchie ainsi étalée, je fais un tour d’horizon et constate que la charmante voisine jette sur moi ses agates. Elle se tient là dénudée, debout sur son balcon, les mains apposées sur son macaron. Surprise d’avoir été découverte, elle se terre derrière les plaques opaques de la verrière entrouverte. J’espère ne pas l’avoir choquée, elle si belle, devant tant de masculinité. Si seulement elle ne m’avait pas remarqué, maintenant il est trop tard je ne peux plus la voir. Il ne me reste plus qu’à m’éclipser.
    
    Me voilà paré dans mon hall, mon sac ajusté sur mes épaules. Je quitte ma charmante maison, prend une grande inspiration, ...
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