1. Découverte d'un étudiant (2)


    Datte: 30/10/2021, Catégories: Hétéro Auteur: Coquine-Aur, Source: Xstory

    ... doigts caressant la mienne. Un pur instant de félicité entre nous, dans un silence de cathédrale, j’avais envie de ce baiser, de la caresser tendrement toute la nuit.
    
    Le temps s’est arrêté, nos regards se sont croisés, je me suis noyé dans ses yeux d’émeraude, le monde avait cessé sa course. Sous le pâle halo de ma lampe de chevet, elle était magnifique, son visage plus doux que jamais, aucun de nous n’osait prononcer un mot, alors, nous sommes embrassés, encore, et encore. Jusqu’à ce que ma mère ne toque à la porte, il était minuit et elle voulait savoir si Louise comptait rester là, auquel cas elle aurait préparé la chambre d’amis.
    
    — Je vais peut-être rentrer, conclut-elle, on a bien travaillé ce soir.
    
    — Souhaites-tu que je te ramène chez toi ? Ou ma mère, un coup de voiture et tu seras vite dans ton lit.
    
    — Si tu sais conduire, avec plaisir, je passerai du temps avec toi comme ça.
    
    Je pris les clefs de la berline familiale avec les recommandations de rigueur de ma mère et j’embarquai Louise. Sa main rejoignit la mienne sur le pommeau du levier de vitesses et nous ne nous adressâmes pas un mot du court trajet.
    
    — J’ai hâte de te revoir demain, lui dis-je sur le perron de sa porte. Mais nous ne sommes pas obligés de montrer à tous ce que... Enfin, si tu n’assumes pas, je peux le comprendre.
    
    — Je me fous de l’avis des autres, me répondit-elle, et moi aussi j’ai hâte de te revoir demain.
    
    Elle conclut sa phrase par un baiser tendre, nos lunettes ...
    ... s’entrechoquant, enlacés l’un contre l’autre par cette fraiche nuit de printemps.
    
    Le lendemain, elle était encore plus belle que d’habitude, avec une jupe sur de beaux collants opaques, un joli col roulé et ses cheveux coiffés par une barrette à fleurs.
    
    — Bonjour vous, me dit-elle après un doux baiser.
    
    — Bonjour belle demoiselle, lui répondis-je, comme tu es belle.
    
    — Merci, rougit-elle.
    
    Nous avons passé ainsi maintes soirées chez moi, chez elle où j’ai rencontré sa mère et son beau-père, à travailler beaucoup, à préparer nos colles, notre projet, nos devoirs, et à nous embrasser de plus en plus tendrement. Un mois a passé, deux. J’avais très envie d’elle, mais surtout pas ni de la brusquer ni de faire quoi que ce soit qui puisse la mettre mal à l’aise, aussi, après deux mois, nous n’avions rien fait ou presque.
    
    Les vacances d’été arrivaient, notre projet eut une note honorable pour une prépa, et nous passions en deuxième année avec la promesse d’encore plus de travail pour nous. Ce fut un soulagement quand la dernière heure de cours s’est terminée. Nous étions épuisés, mais plutôt satisfaits.
    
    Nous fêtâmes ça avec nos parents, puis tous les deux, où je fis chauffer la carte bleue pour l’emmener au restaurant. Nous mangeâmes dans une modeste gargote italienne, avec des plats excellents, et nous sortîmes marcher dans les rues de la ville bras dessus, bras dessous, en nous embrassant tous les 10 mètres. Elle était si belle, dans sa belle robe bleue me laissant entrevoir ...
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