1. Rencontre imprévue en manifestation hippique (1)


    Datte: 05/08/2018, Catégories: Lesbienne Auteur: dodomido, Source: Xstory

    Pour ceux qui ne le savent pas, mon mari et moi pratiquons l’équitation, mais pas dans la même discipline. Mon mari est dans les chevaux de trait (appelés aussi lourds), et moi, dans les CSO (Concours Sauts Obstacles.)
    
    Avec ses trois chevaux de trait, il fait du débardage, de la calèche et du travail de la terre pour s’amuser. Je possède également trois chevaux de sport, dressés pour les sauts d’obstacles.
    
    Nous avons la chance d’habiter en pleine campagne, entourée de forêt et d’animaux sauvages. Les premiers voisins sont à environ quatre kilomètres de notre maison. Autour de celle-ci, nous avons dix hectares sur lesquels notre troupeau d’équidés est libre de vivre leur vie à leur guise, mais a également des box individuels pour assurer leur repos et se protéger des mauvaises conditions climatiques.
    
    Nous sommes dimanche 24 février 2019. Nous partons dans une manifestation équine pour aller concourir sur des parcours CSO. Nous nous levons à 4H30, prenons un bon petit-déjeuner. Mon mari prépare le camion et la van pendant que je vais chercher les 3 chevaux pour les embarquer.
    
    J’ai préparé tout le matériel la veille. Le camion est chargé de bottes de foin rectangulaires, d’une réserve d’eau, et le nécessaire pour manger. La table, les chaises, le réchaud, même le lit à l’intérieur est prêt en cas d’une sieste.
    
    Mes chevaux sont habitués à faire de la route et la conduite de mon homme étant douce et fluide, ils n’appréhendent pas de monter dans la van.
    
    Les ...
    ... trois chevaux embarquent, nous levons le pont, mon mari vérifie tous les verrouillages de portes et son attelage, démarre le camion, et lentement, nous prenons la route. Il est 6H00.
    
    Ce matin, la température avoisine le zéro degré. Une fine couche de gelée est sur le pare-brise. Nous parcourons quelques kilomètres, le moteur commence à chauffer, la chaleur dans la cabine se fait ressentir.
    
    Il est huit heures, nous avons roulé deux heures. Quelques vans sont déjà arrivées. L’avantage d’arriver de bonne heure est que nous avons de la place pour garer notre convoi de 17 mètres sans gêner les autres participants dans les manœuvres que peut faire mon mari.
    
    Le temps de s’installer, débarquer les chevaux, il est pratiquement 9H00. Il me reste une heure pour faire la reconnaissance de parcours. Je laisse mon mari s’occuper et surveiller nos trois équidés, puis vais découvrir la piste sur laquelle je vais faire mes épreuves.
    
    Dans la matinée, je fais quatre parcours. La première épreuve est une 60 centimètres. Je me suis engagée dans cette épreuve pour entraîner un cheval qui est jeune et n’a pas de métier. Les trois autres épreuves sont à 90 centimètres. Ce sont des parcours plus difficiles, plus techniques.
    
    Je compte le nombre de participants à ce parcours de 60 centimètres, nous sommes dix. Obstacle par obstacle, je compte mes foulées, prévois des virages courts, puis plus longs à d’autres endroits. Bref, je me concentre à imprimer le meilleur trajet pour mon cheval ...
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