1. Hélène (17)


    Datte: 04/08/2018, Catégories: BDSM / Fétichisme Auteur: rouge22, Source: Xstory

    ... plat ventre pour la débarrasser de son corset. Je tire la couette sur son corps nu. Elle se pelotonne en chien de fusil. Je me coule contre elle.
    
    — Enfin un peu de tendresse ! Sussure-t-elle.
    
    — Je croyais que tu étais tombée dans les pommes ?
    
    — J’avais envie de me faire chouchouter.
    
    Un silence.
    
    — Pierre ?
    
    — Oui !
    
    — J’ai aimé.
    
    — Tu as aimé quoi, ma beauté
    
    — J’ai adoré le chevalet.
    
    — Le chevalet !
    
    — Oui, tu me remettras dessus, espèce de pervers adoré ?
    
    — Oui, si tu veux.
    
    — Et avec les pinces, et les électrodes, chéri
    
    — Toutes les électrodes ?
    
    — Oui mon amour, toutes les électrodes et surtout celle-là. Maintenant sers-moi fort
    
    Je l’étreins. Elle agite son croupion sublime, une main s’empare de mon sexe à demi mou, et le glisse entre ses deux fesses. Mon gland bute sur son orifice caché. La belle émet un petit soupir d’aise, puis s’endort. Je la rejoins dans ses rêves.
    
    Il est neuf heures ce vendredi, mon homme est déjà au travail. Je finis de me pomponner avant d’aller ouvrir la boutique, quand, au pied du lit, je vois dépasser une courroie de cuir.
    
    Je me penche et la ramasse. C’est le bâillon en O de mon sacrifice de samedi soir.
    
    Un instant, je ferme les yeux. Des images de la soirée affluent sous mes paupières, je soupire.
    
    Je reviens vers le miroir du dressing. Je rassemble ma chevelure en queue de cheval. Puis sans me quitter du regard, je place l’anneau entre mes mâchoires. Je serre la boucle derrière mon ...
    ... cou.
    
    Le contraste entre mon visage bâillonné et mon allure de bourgeoise en tailleur est d’une pornographie incroyable. Je fais un selfie de mon image.
    
    Pendant toute la journée, je contemple l’écran de mon portable. Je glisse même mes doigts dans ma lingerie pour câliner mes pointes ou mon petit bouton.
    
    Etre utilisée comme une machine à jouir m’a profondément troublée. Cette sensation d’être à la disposition entière de mon homme me manque.
    
    Ce samedi après-midi, je vais lui tendre un traquenard. Après sa promenade en VTT, il va passer à la boutique, pour prendre sa douche dans la petite salle de bains attenante. J’adore quand il en sort nu, tout tiède et tout propre, juste avant d’enfiler des vêtements propres. Puis il m’embrasse en glissant sa main sous ma jupe.
    
    Et bien aujourd’hui, c’est à moi de le surprendre.
    
    — Ça va ma Chérie, moi je suis rincé, je n’en plus. Fais Pierre, en essayant de m’embrasser dans le cou.
    
    — Tu pues, mon sportif adoré. Lui réponds-je. Lave-toi et vire-moi toute cette boue.
    
    — Je pue, mais je pue divinement. Et il se retourne pour se diriger vers la douche attenante au bureau et à l’arrière-boutique.
    
    Vite, je n’ai que quelques minutes pour tout mettre en place.
    
    D’abord, je ferme à clé la porte de la mercerie, je place mon petit panneau : « JE SUIS DANS LA RESERVE, JE REVIENS TOUT DE SUITE ».
    
    Je reviens quasiment en courant dans mon bureau, et je me débarrasse de ma culotte.
    
    Je fais sauter trois boutons de mon chemisier et ...
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