1. Comment j'ai soulevé ma monitrice d'auto-école… (1)


    Datte: 17/10/2021, Catégories: Hétéro Auteur: peaceme91, Source: Xstory

    Debout près de la rambarde, j’ai allumé ma cigarette. J’ai tiré quelques bouffées, libéré un filet de fumée âcre, qui, en se dispersant, me révéla que je n’étais plus seul sur le parking de l’auto-école. Devant moi se tenait une frappe digne de tous les éloges. Une petite brune d’une vingtaine d’années, en petite jupe tailleur, des hanches de fou et un décolleté à vous engloutir dedans. Sous le choc, j’ai mis quelques secondes à comprendre qu’elle me demandait du feu, un sourire angélique sur le visage. En lui allumant, j’ai pu sentir son parfum, enivrant comme jamais, en quelques secondes, j’étais tombé sous le charme...
    
    Moi qui étais stressé de prendre ma première leçon de conduite, voilà que j’étais stressé de fumer en compagnie de ma condisciple. Nous avons échangé quelques banalités, puis voyant le temps passé je lui ai dit que j’attendais Fanny, la monitrice qui m’avait été affectée.
    
    — Mais c’est moi Fanny ! m’annonça en souriant la jeune femme. Allez on est déjà en retard, en voiture mon grand.
    
    J’étais sous le choc, je pensais ma fumeuse matinale au moins en BTS comme moi, et voilà qu’elle était ma monitrice de conduite. Le contact de sa main était doux, et l’habitacle de sa voiture emplit de son son odeur délicate. J’avais les hormones en feu, incapable de me concentrer sur la route, tant chacun de ses regards me faisait frissonnaient... sans compter mon regard à moi, bien plus attirée par son décolleté plongeant que par les rétroviseurs. À mon plus grand ...
    ... malheur ou bonheur, j’ai hérité d’un très grand nombre d’heures de conduite en compagnie de Fanny...
    
    Les heures de conduites devinrent promptement les meilleurs moments de ma semaine, une réelle complicité s’étant créée entre ma monitrice et moi, rapidement nous parlions de tout et de rien et nous partagions nos cigarettes, avant et après la séance de conduite. Puis un jour, alors que nous fumions une énième cigarette, j’ai pris mon courage à deux mains, et j’ai mis les pieds dans le plat.
    
    — Et sinon Fanny, tu as quelqu’un dans ta vie ? ai-je demandé le plus innocemment du monde.
    
    — Pourquoi tu me demandes ça ? me répondit-elle du tac au tac, d’une voie froide et sec.
    
    En une fraction de seconde, mon cœur venait de se stopper dans ma poitrine. Sa réponse glaciale et son regard venaient de me faire comprendre que j’étais allé trop loin et que toutes mes chances de la séduire venaient de s’évanouir. La larme à l’œil, je suis rentré chez moi, et comme un fragile me suis enfoui sous ma couette pour pleurer toutes les larmes de mon corps et chercher ma dignité perdue au détour d’une cigarette.
    
    Debout près de la rambarde, j’ai allumé ma cigarette, la main tremblante de revoir ma monitrice qui m’avait sèchement éconduit deux jours plus tôt. Appréhendant le regard meurtrier de celle-ci. J’ai libéré un filet de fumée qui, en se dissipant, me révéla une frappe. Devant moi se dressait Fanny. Elle me souriait, elle avait troqué son habituel tailleur pour une jupe révélant ses ...
«123»