Dérhumage
Datte: 04/08/2018,
Catégories:
f,
fh,
fhh,
hplusag,
fplusag,
jeunes,
inconnu,
bain,
collection,
fsoumise,
fdomine,
Voyeur / Exhib / Nudisme
Masturbation
facial,
Oral
préservati,
pénétratio,
double,
Partouze / Groupe
occasion,
Auteur: Olaf, Source: Revebebe
... réalisait d’ailleurs peu à peu à quel point le désir d’un homme qui lui plaisait pouvait influencer sa manière de paraître, et surtout de bouger. Libre de rencontrer qui elle voulait, de la manière qui lui plaisait, elle répondait à cet intérêt par une sensualité très particulière de ses gestes. Une sensation qu’elle commençait seulement à découvrir, tant ce qu’elle avait vécu en couple en était éloigné.
Pourquoi se comporter si différemment suivant qu’on est avec l’homme qu’on aime ou l’amant qu’on désire. Est-il si difficile d’accepter que la séduction reste indispensable au sein du couple ? Est-il si incongru de provoquer périodiquement des retrouvailles érotiques avec son homme, et d’en profiter pour l’exciter en toute liberté, se comporter en vraie garce si l’envie est là, jusqu’à le rendre raide dingue. Très raide et un peu dingue… Quel mal, quel danger y aurait-il à re-jeter son dévolu sur l’homme aimé, le séduire dans un lieu improbable, pour mieux laisser la jouissance déborder par tous les pores, par tous les trous, le temps de s’apaiser mutuellement puis, les corps repus, inverser le strip-tease, remettre un à un les habits, cacher progressivement le désir, la moiteur, les giclures, les trop puissantes odeurs, remettre les attitudes de convenance, jusqu’à ne garder que la nudité du regard, toute petite fenêtre ouverte sur l’envie qu’on va préserver au fond de son ventre, jusqu’à la prochaine fois.
Quel sublime cadeau, pourtant, que ce regard qu’on lui ...
... offre entre deux portes, ce regard qui fait tressaillir sa douce queue, et lui rappelle qu’à cause de lui le four intime ne refroidira jamais complètement. Comme la molasse, la chair excitée régulièrement garde le souvenir de la chaleur. Il suffit alors parfois de ce regard de désir et de la liberté du corps pour mettre le feu aux poudres. Pourquoi s’acharne-t-on à éteindre la petite flamme entre deux incendies ? Est-il si dangereux de la garder allumée quelque part dans ses tripes, prête à foutre le feu à la baraque, même quand ce n’est pas le moment ?
Pourquoi n’était-elle pas arrivée à vivre avec l’homme qu’elle avait aimé, ce qu’elle s’autorisait à vivre depuis quelques jours avec des inconnus ? Elle laissa ces interrogations en suspens. Il restait deux perles à enfiler à son collier, peut-être l’une d’entre elles lui apporterait-elle un début de réponse. Mais elle était déjà fermement décidée à ne plus laisser son corps refroidir au point de rendre indispensable le lent dérhumage auquel elle s’astreignait.
oooOOOooo
Elle travailla comme d’habitude tout le vendredi. L’informaticien remplaçant fit un bref passage dans son bureau, avec le secret espoir de la convaincre de le suivre pour un week-end sensuel. Elle refusa poliment, sans insister sur le fait qu’elle comptait sur des rencontres beaucoup plus enrichissantes avant le lendemain minuit.
Sur son chemin du retour, ralentie par les embouteillages, elle laissa son esprit flotter, le temps de passer en revue ce ...