[Sci-Fi] L'évolution de la race humaine (53)
Datte: 04/08/2018,
Catégories:
Divers,
Auteur: SexFlag, Source: Xstory
— Claire ? Claire ? Réveille-toi, Claire !
La jeune fille cligna faiblement des yeux. Erika était penchée sur elle et affichait une mine inquiète. Les récents évènements lui revinrent en mémoire et elle sursauta en regardant tout autour d’elle de manière paniquée.
— Ça va, c’est bon ! La rassura Erika en posant une main chaleureuse sur son épaule. Ils ne sont plus là. On est en lieu sûr.
— Où ... où sont-ils ? Qu’est-ce qui s’est passé ?
Son regard parcourut les environs à la recherche d’éléments pouvant lui indiquer où elles se trouvaient. L’endroit ressemblait à un bureau. Il y avait un secrétaire délabré, une vieille chaise, des vitres casées faisaient office de paroi, un homme attaché à un radiateur, quelques livres déchirés jonchant le ... Elle se leva subitement en prenant conscience de la présence de l’inconnu. Elle le reconnut immédiatement : c’était l’un de leurs poursuivants.
— Aah ! Cria-t-elle de peur. Mais qu’est-ce qu’il fout ici, lui ?
— Relax, Claire, il est attaché.
— Mais ... comment ... qu’est-ce que ... tu ... ?
— Essaie de te calmer, je vais t’expliquer.
La jeune fille s’assit sur le bureau et contempla, abasourdie, l’homme qui lui faisait face. Il possédait une tête plutôt ronde et une barbe de trois jours lui mangeait les joues. Son regard, tirant entre le brun et le gris, se voulait méprisant mais il ne parvenait pas à dissimuler une légère appréhension. Il avait l’air plutôt baraqué sous ses habits militaires.
— Bon, ...
... déjà, quels sont tes derniers souvenirs ? Demanda Erika.
— Heu ... je ... nous nous sommes enfuies dans le bâtiment en ruine mais ils nous ont suivies. Ensuite, il y en a un qui m’a plaqué au sol, je me suis débattue mais il était bien plus fort que moi. Et après ... plus rien.
Erika acquiesça.
— Si tu ne te rappelles de rien, c’est à cause de moi, avoua-t-elle, la mine basse. J’ai lâché mon pouvoir mais je ... enfin ... j’étais tellement en colère que ... bref, il était trop fort. Je ne l’ai pas fait exprès, j’étais si furieuse que ... que ... je t’ai touché, toi aussi. Les hommes qui nous poursuivaient se sont immédiatement effondrés et vous vous êtes tous mis à vous contorsionner sur le sol. Tu étais prise de spasmes, Claire, c’était terrifiant. Surtout que je ne savais pas du tout quoi faire.
Claire vint s’asseoir à côté de sa grande sœur et la prit par les épaules tout en la frictionnant affectueusement.
— Que s’est-il passé ensuite ? Demanda-t-elle.
— Je t’ai prise sur mon dos et je t’ai emmenée ici. C’est une usine désaffectée. Il y a bien l’un ou l’autre clodo mais ils ne m’ont pas vu entrer. Je t’ai déposée ici, et, comme j’ai vu que tu étais juste assoupie et que tu allais bien, je suis retournée à la maison en ruine. Les six hommes étaient toujours endormis. J’en ai traîné un jusqu’ici en faisant attention à ce que personne ne me voie et je l’ai attaché avec ses menottes.
Le silence s’installa. Claire lorgnait l’homme avec dégoût et mépris. Elle se ...