La baigneuse (4)
Datte: 10/10/2021,
Catégories:
Lesbienne
Auteur: zooph34, Source: Xstory
... long moment dans les bras l’une de l’autre, sans bouger, juste sentir l’autre contre soi, appréhender le grain de sa peau, entendre sa respiration, sentir le cœur de l’autre battre pour soi. Le mien est mis à dure épreuve, je suis constamment au bord des larmes, je suis très émotive, mais là, je suis avec la personne qui va certainement partager ma vie, c’est évident. Celle qui me donne un bonheur que je ne pensais pas possible, celle qui a su m’apprivoiser, qui a su me donner confiance en moi, qui a su me faire partager son amour pour moi, qui a su voir en moi son avenir. Je l’aime, la vie fera ce qu’elle veut de nous, mais pour l’instant, c’est la personne la plus importante pour moi. Nous rentrons chez elle vers dix-huit heures, je suis très triste de devoir la quitter, même pour quelques heures, je sais qu’on se voit demain, mais mon cœur est blessé, la quitter me devient insupportable.
Je reste le plus longtemps possible chez elle, nous restons avec les parents à discuter, sa présence me suffit, je ne la quitte pratiquement pas des yeux. Chantal me regarde souvent, elle va dans sa chambre un instant, elle revient avec le sourire et va discuter avec Gaëtan dans un coin du salon. A dix-neuf heures, je m’adresse à Chantal et Gaëtan, je dois faire une drôle de gueule, ils me regardent étrangement.
— Je dois vous quitter, il faut que je rentre à la maison, mes parents vont m’attendre.
Gaëtan se lève et me regarde fixement.
— Il n’en est pas question, je ...
... t’interdis de quitter ta copine, elle est trop agréable quand tu es là. Tu restes ici pour la nuit, nous avons prévenu tes parents, ils sont d’accord.
Je ne peux m’empêcher de lui sauter au cou, je l’embrasse le plus fort possible, en le serrant contre moi.
— Merci Gaëtan, merci.
Quand je m’éloigne, Chantal me regarde.
— Et moi, pas de bisous, c’est moi qui ai téléphoné.
Je me jette sur elle, mais mes bises sont plus sensuelles, la commissure de nos lèvres se touche, elle me serre contre elle en passant ses mains sur mes fesses, les miennes traînent aussi un peu sur les siennes. Je suis au comble du bonheur, je saute de joie.
— Merci Chantal, merci.
Naomi se jette dans mes bras, mais cette fois, elle colle ses lèvres sur les miennes pour un long baiser. Nos mains ne restent pas inactives, nous sommes devant ses parents, mais je suis tellement heureuse que rien ne peut m’arrêter. Elle va même jusqu’à passer sa main sous mon tee-shirt pour envelopper un de mes seins, je n’ose pas lui faire pareil. Quand nous nous séparons, Gaëtan vient vers nous.
— Bon, vous avez été assez expressives les filles, maintenant c’est officiel, vous êtes amantes. C’est votre vie, vous pourrez avoir des élans de tendresse devant nous, mais pas jusqu’à faire l’amour, OK ?
— Enfin papa, tu exagères un peu tout de même.
— Et bien à un moment, j’ai bien cru que vous alliez vous coucher sur la moquette pour faire l’amour, votre baiser était plus qu’intense et vos mains assez ...