1. Sérénade... sexy


    Datte: 06/10/2021, Catégories: Entre-nous, Hétéro Auteur: Mysterious1991, Source: Hds

    ... Mens pas, Marc. J'te connais. On est frères, depuis le bahut et le tié-car. Allez! Vide-moi ton sac, gros!
    
    (…)
    
    J'ai repensé à ce matin, une fois encore. Ça ne quittait pas mon esprit. Et quand j'ai quelque chose dans la tête, je ne l'ai pas ailleurs. Tiens… Voilà que cet adage de ma chère et tendre maman me revient, à son tour. Mais elle a raison. La dispute d'avec Béatrice m'a chamboulé. Perturbé. Ce n'était pas… possible! Ça n'a pas pu… arriver! Si. C'était arrivé. Je devais en assumer les conséquences. Tout à l'heure, j'ai tout dit à Nordine. Les yeux dans les yeux, Nordine m'a consacré tout son temps et m'a écouté. Mon vieux pote est resté fidèle à lui-même, soucieux de sa famille et des amis. Nordine m'a parlé et m'a permis d'y voir plus clair.
    
    J'avais les paroles de mon ami sur la route du retour. Il avait raison. Et ça confirmait ce que je pensais déjà. Il fallait que je demande pardon à Béatrice. J'aurais dû… Avec des «si», on refait le monde, n'est-ce pas? Sauf qu'on ne vit pas dans le monde des Bisounours. Ça se saurait. Je savais ce que je devais faire. Je l'ai fait.
    
    Avant de reprendre mon poste pour l'après-midi, je me suis connecté sur Internet avec mon téléphone. Je suis allé sur le site d'un fleuriste qui a pignon sur rue à Créteil et j'ai commandé un bouquet de tulipes blanches. La tulipe est la fleur favorite de Béatrice. Je le savais, ça. Du coup, j'ai opté pour un bouquet de quinze tulipes. J'ai demandé à ce qu'un livreur se déplace pour ...
    ... dix-huit heures, soit pour la fermeture de notre magasin. Là. Voilà une bonne chose qui venait d'être faite. À présent, il fallait que je me reconcentre sur mon boulot. Après être descendu de ma voiture, l'avoir fermée à clé et être rentré dans le magasin, je suis allé aux vestiaires et je me suis changé. Là. C'était reparti. Arrivé au rayon où je suis affecté, je me suis remis au travail sans perdre une seconde de plus.
    
    (…)
    
    Pendant l'intégralité de l'après-midi, je n'ai pas vu Béatrice. Avec les autres collègues de ma section, à savoir Samira, Érika et Laurent, et ce malgré l'absence de Béatrice, nous avons tenu à avancer pour être ainsi en mesure de présenter à notre responsable quelque chose qui soit sérieux et qui tienne la route. Ça, ça a été notre travail tout au long de l'après-midi. Avec mes trois collègues, nous n'avons pas chômé dès que l'affluence dans notre secteur était moins importante. La priorité, bien entendu, c'est l'accueil de la clientèle, répondre à leurs questions, satisfaire leurs demandes diverses et variées. Toujours. Et quand c'était plus calme, on se reconcentrait et et on se remettait à notre tâche. Au milieu de l'aprèm', j'ai pris ma pause. Je savais que je pouvais faire confiance à mes collègues. Malgré les goûts et les couleurs qui leur sont propres, je les connais et je savais qu'ils sont consciencieux en toutes circonstances. Sur ce, je suis descendu et je suis allé fumer une cigarette. Je savais que Béatrice était encore fâchée. Depuis notre ...
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