Le charme fou de l'Asie (4) - Histoires de Sexe

Le charme fou de l'Asie (4)

... tu m’as dit que tu voulais faire de moi une pute et toi aussi Justine. Je ne veux pas être une pute, ce n’est pas digne.

— C’est une manière de parler. De dire que tu vas obéir lorsque l’on baise. Cela n’a rien de dégradant, c’est un jeu.

— Vraiment ? Elle reprend son air d’ange.

Justine a fini de s’habiller. Il est déjà 20h et elle nous dit qu’elle a faim. Je lui rappelle qu’elle a sa petite famille et que si elle le désire, je vais raccompagner tout ce petit monde là où il le désire. Ce n’est pas nécessaire. John est au courant que je prends la soirée. Je suis surpris. Elle avait tout prévu. « Mais non, c’est simplement que lorsque Monsieur duJardin vient au bureau, nous avons l’habitude de terminer plus tard, et on a toujours été mangé après la réunion ».

Kasino a aussi faim et elle a l’air de mieux aller. Elle commence à comprendre ce que veut dire la vie de libertin... mais j’aimerais beaucoup avoir l’occasion de recommencer prochainement. Elle me plaît terriblement, juste un peu jeune par rapport à moi. Nous avons plus de 20 ans de différence... c’est un peu beaucoup.

Nous voilà près de sortir et je vais à mon bureau pour prendre ma veste. Il y a sur mon bureau une feuille où il est écrit :

— Monsieur Jean.

— Je n’ai pas fait le nettoyage de la salle de conférence. Vous alliez l’air occupé avec Madame Justine et votre invité.

— On reviendra demain avec Samira et peut-être Delphi pour compenser.

— Radija.

Parfois, je me dis que rien ne se ...

... passe comme prévu et que je ne contrôle pas grand-chose. Qu’a vu Radija ou plutôt qu’a-t-elle entendu ?

La soirée se passe bien. Kasino est si belle. Je suis sous le charme. Elle me regarde avec attention. Comme si elle avait peur de ma réaction.

Justine a choisi un restaurant que je ne connais pas. Elle nous explique que John et elle s’y rendent de temps en temps lorsqu’ils désirent être tranquilles. On y mange bien et l’atmosphère est agréable. Je devine un sourire plein de malice et je commence à comprendre que je ne connais pas bien Justine qui en l’espace de deux jours est une assistante bien surprenante.

Après un bon quart d’heure de route qui nous fait sortir de la ville, nous arrivons vers une belle maison de maître qui fait office de restaurant, mais également de petit hôtel.

La réceptionniste, une jeune femme aux yeux de biche, nous reçoit très agréablement. Elle reconnait Justine et lui propose la table habituelle. Justine confirme et nous nous retrouvons dans une grande pièce où au centre trône un bel aquarium de plusieurs mètres carrés. C’est impressionnant et très beau. La lumière est douce et il y a plusieurs alcôves où l’on ne peut pas voir les convives très clairement. On aperçoit des ombres sans plus.

— Madame, désirez-vous Mademoiselle Sophie ou Monsieur Bernard comme serviteur ce soir ?

— Bernard ? Il est nouveau ?

— Oui Madame, il vient d’arriver, mais il est très très bien. Je suis confiante qu’il vous satisfait.

— D’accord, alors ...