End of the world ou la fin de la solitude
Datte: 03/08/2018,
Catégories:
fh,
hplusag,
inconnu,
froid,
pénétratio,
sf,
Auteur: Domi Dupon, Source: Revebebe
... balancement maladroit de la jambe gauche. Luigi apprécie modérément cette démonstration, mais son regard est irrésistiblement attiré par un lieu bien plus excitant. Dans sa gymnastique, ses grandes lèvres se sont disjointes. Le «Livelatex«, toujours aussi efficace, profitant de l’aubaine, a forcé le passage. L’obscénité de cette fente blanche entrouverte, sexe synthétique lisse, bordée par les lèvres, ailes de papillon déployées, l’électrise. Son pénis, de plus en plus dur, bat la chamade contre son ventre. Elle ne peut ignorer son état. D’autant que quelques gouttes de sa liqueur souillent le collant.
— Je ne nie pas que vous soyez agréable à regarder…
— Vu comme vous bandez, sûr que vous pouvez pas.
— Par contre je n’ai aucune envie d’être obligé de vous épouser ou pire d’être exécuté pour avoir abusé de vous.
— Nous serons peut-être morts demain alors…
Comme pour confirmer ses paroles, l’ordo annonce :
— Présence signalée à 1 km 254, nord nord-est. Douze humains de sexe masculin. Armes légères. Pas de détecteur de chaleur. Écran d’invisibilité activé ! Centrale d’énergie mise en session minimum. Passage en mode écran.
Claire bondit sur ses pieds et se jette dans les bras de l’homme qui, dans un geste instinctif, la serre contre lui.
— Vous voyez, murmure-t-elle comme si les hommes dehors pouvaient l’entendre. Ils sont là. Ils vont nous trouver.
— Arrêtez de faire l’enfant ! Ils n’ont pas de détecteur, ils ne peuvent pas nous trouver, martèle-t-il ...
... autant pour la rassurer que pour se convaincre.
La tenant par la taille, il l’entraîne à sa suite. Il tente de la faire asseoir dans le fauteuil, mais elle se cramponne à lui.
— J’ai peur. Je ne veux pas mourir. Pas tout de suite !
Le lieu, maintenant chichement éclairé par une seule lumière froide, type «sortie de secours«, devient franchement sinistre.
— Nous ne mourrons pas ! Rassurez-vous.
La fille blottie dans ses bras, Luigi l’enlace. Il lui parle doucement en la berçant comme il l’aurait fait avec l’enfant qu’il n’a jamais eu. Debout au milieu de cette pièce qui deviendra peut-être leur caveau, ils tanguent accrochés l’un à l’autre. Progressivement, la perception qu’a Luigi de la situation évolue. Ces sentiments, s’ils étaient paternels, seraient incestueux. Ce jeune corps collé au sien, ces bras qui l’étreignent, cette poitrine juvénile contre son estomac, sa main droite sur une épaule, sa main gauche au creux d’une hanche éveillent sa libido. Son sexe qui, mort de frousse, s’était rétracté entre ses cuisses au moment de l’alerte retrouve son énergie.
Presque à son insu, ses doigts entrent en action. Ses mains effleurent la seconde peau synthétique, du bas des reins jusqu’aux épaules, d’abord dans un geste tendrement apaisant. Le corps contre le sien s’amollit, s’alanguit, donne son accord. Claire qui s’en veut pour son comportement infantile s’abandonne à ces câlins rassurants. Elle sent contre son abdomen gonfler le désir de son vis-à-vis. Ce désir ...