Mon fils, quel homme! (2) - Histoires de Sexe

Mon fils, quel homme! (2)

... tour que, par le souffle de l’habit qu’elle porte, l’odeur de sa chatte vient de remonter jusqu’à leurs narines respectives, Claire est émoustillée.

Et elle frétille encore plus quand viennent s’y mêler les miasmes fiévreux que le drap renfermant l’odeur de son fils laisse s’échapper, au moment où une de ses mains le dégonfle en venant s’appuyer dessus...

Comme une fulgurance, sentir cela lui rappelle l’odeur âpre qu’il y avait sur le bas nylon... Mais comment avait-elle pu se voiler la face si longtemps ? Pour le moment, elle a d’autres chats à fouetter !

A l’idée qu’il bande en lui voyant les seins, elle a l’impression que sa vulve enfle et se met à suinter... Elle voudrait s’empaler sur ce jeune étalon en chaleur... Elle fait durer la bise maternelle au front aussi longtemps qu’elle le peut, après quoi elle s’en va chuchoter à l’oreille du jeune homme:

— Puisque tu ne veux pas de moi dans ton lit, je vais te laisser tranquille, puis elle appose un autre baiser, sensuel celui-là, à l’encolure de la bouche de Laurent, avant de se relever en prenant bien soin de s’exposer une nouvelle ...

... fois, tout en s’attachant à ne pas croiser son regard, afin qu’il puisse se sentir libre de placer ses yeux où bon lui semble.

En quittant la chambre, Claire jette un rapide coup d’œil sur le dessus-de-lit, constatant avec une grande satisfaction l’ampleur de l’érection de Laurent, qui apparaît sous le drap détendu.

Elle sourit en pensant au piège qui était en train de se refermer sur lui:

— excité comme je te laisse, tu vas devoir te mettre à te branler dès que j’aurais les talons tournés... tu vas sûrement m’en foutre plein la culotte, c’est ton truc ça ! Et demain, je tiendrais une preuve formelle que c’est toi qui joues avec mes dessous ! se gausse-t-elle, comme si c’était cette preuve qu’elle était venue chercher ici...

Elle éteignit la lumière, et quitta la chambre, se sentant plus légère que jamais en entamant la traversée du couloir. Elle ne ressentait plus le poids de la culpabilité sur ses frêles épaules ! Et si d’aventures, il lui arrivait encore de penser à Laurent comme une femme pense à un homme à l’avenir, ce serait entièrement de la faute à ce petit obsédé désormais !