1. Formation Professionnelle


    Datte: 26/09/2021, Catégories: Hétéro Auteur: Eyes76, Source: Xstory

    ... serveuse. Elle est jeune et plutôt pas mal. Mais vous, vous êtes belle et pleine de charme. L’âge ne garantit rien.
    
    — Je ne sais pas si vous êtes sincère, mais c’est très aimable.
    
    — Je pense ce que je dis.
    
    — Alors, permettez-moi de vous faire une proposition. Comme je vous le disais, je suis très excitée par votre présence, donc, pas de café.
    
    Je n’ai pas fait l’amour depuis que je suis séparée de mon mari, c’est-à-dire plus d’un an.
    
    Alors, je termine mon dessert et je monte dans ma chambre me faire belle pour vous.
    
    Si cela vous tente, vous me rejoignez chambre 201 dans trente minutes.
    
    Elle avala sa dernière bouchée de tarte tatin, s’essuya délicatement les lèvres avec sa serviette, puis se leva et quitta la salle du restaurant.
    
    Je n’ai pas réagi, surpris par la proposition. Je sentais mon visage s’empourprer et mon cœur battre la chamade.
    
    J’ai bu mon café et suis monté dans ma chambre. En chemin, ma décision fut prise. Oui, j’allais aller la rejoindre.
    
    J’ai pris une douche fraîche pour me calmer. Je bandais déjà.
    
    Je me suis rasé, puis j’ai enfilé un jean sans même mettre un caleçon, une chemise blanche propre et mes chaussures sans chaussettes.
    
    J’ai regardé l’heure. Dans mon excitation, j’avais fait vite et n’avais plus qu’à patienter dix minutes.
    
    J’ai allumé la télévision et zappé sur toutes les chaînes disponibles. Les dernières étaient des chaînes pour adultes. J’ai éteint la télévision.
    
    J’ai quitté ma chambre du cinquième étage ...
    ... et je suis descendu lentement par les escaliers pour ne pas être en avance. Je n’en revenais toujours pas.
    
    Au moment convenu, je frappai à la porte marquée du numéro 201.
    
    Pas de réponse.
    
    Je frappai à nouveau un peu plus fort.
    
    Pas de réponse.
    
    Ça m’a calmé d’un seul coup. Elle s’était foutue de moi. J’étais comme un con dans ce couloir d’hôtel derrière une porte qui restait fermée.
    
    J’allais faire demi-tour lorsque la porte s’est ouverte.
    
    — Entrez, je suis prête. Ai-je entendu.
    
    Je suis donc entré, lentement.
    
    Mylène se tenait debout face à moi dans l’entrée de sa petite suite.
    
    Elle était vêtue d’une robe rouge qui épousait admirablement sa féminité. Elle avait chaussé des escarpins rouges en daim avec des talons hauts et très fins.
    
    J’ai refermé la porte derrière moi.
    
    — Comment me trouvez-vous ?
    
    — A tomber par terre.
    
    — Merci, n’exagérez pas, mais surtout, merci d’être venu. Je n’en étais pas du tout certaine, mais du coup ça me rassure sur moi-même.
    
    — Ne soyez pas inquiète concernant votre charme, Mylène. Vous souhaitez que l’on se tutoie ?
    
    — Non. Si cela ne vous dérange pas, je trouve assez troublant le vouvoiement dans ce contexte.
    
    — D’accord Mylène.
    
    — J’aime quand vous prononcez mon prénom. Venez. Me dit-elle en me tendant la main. Prenez-moi dans vos bras.
    
    Je m’exécutai.
    
    Chaussée de ses talons aiguille, elle n’était pas beaucoup plus petite que moi. Elle me regardait dans les yeux. Je l’enlaçai par la taille qu’elle ...
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