1. COLLECTION HISTOIRE COURTE. Divine méprise (1/1)


    Datte: 02/08/2018, Catégories: Dans la zone rouge, Auteur: CHRIS71, Source: Hds

    Il fait beau ce matin, Serge est parti en voyage pour son travail depuis deux heures, pour revenir dans quatre jours.
    
    J’ai fait la grâce matinée comme je la fais tous les matins.
    
    J’adore me prélasser dans mes draps en soie, c’est le privilège des femmes qui ont épousé un homme ayant une haute fonction dans notre société.
    
    Il est dix heures quand je me fais couler un bain, divin moment surtout quand je l’agrémente de sels qui vont rendre ma peau douce et odorante.
    
    C’est à ce moment que la sonnette de la porte d’entrée vient me rappeler qu’elle existe.
    
    Je sors de mon eau encore chaude avec regret.
    
    Qui peut être cet emmerdeur ou emmerdeuse ?
    
    Si c’est Sophie ma petite voisine, je vais lui rappeler que je refuse qu'on me dérange avant midi.
    
    Je passe mon peignoir, en soie lui aussi, bien sûr.
    
    On a directement sonné à la porte sur mon palier, la personne vient de l’intérieur.
    
    La porte d’entrée au rez-de-chaussée possède un Digicode et à ce que je sache, il ne s’est pas déclenché.
    
    Perchée sur mes mules, je me mets sur la pointe des pieds.
    
    Celui qui a placé les œilletons dans ces immeubles neufs à oublier que certaines personnes sont loin de mesurer 1 mètre 70.
    
    Pour ma part, je mesure 1 mètre 55.
    
    Mon point fort ce qui a fait craquer mon homme il y a presque 20 ans, mes seins, 95 C.
    
    Je dis 95 car pour ma part vu ma taille je les trouve un peu gros aussi je les enferme un peu plus serrer alors que je fais un bon 100.
    
    Je vois la lumière sur ...
    ... le palier allumé, sans voir qui est là.
    
    J’attends, me mettant sur la pointe des pieds avant que le noir revienne.
    
    Qui a pu sonner, certainement le gamin de la salope du deuxième.
    
    Il est sournois et est toujours prêt à faire un mauvais coup pour nous emmerder.
    
    Je finis par ouvrir ma porte, sachant que dans notre immeuble, je me sens en sécurité.
    
    Je me sens propulser sur le mur opposé du couloir, j’ai le temps de voir un homme portant une cagoule noire avant de lourdement chuter au sol.
    
    Je sens mon peignoir me quitter, je sens que ma dernière heure est venue.
    
    Ce doit être un satyre qui va me violer avant de laisser mon corps sans vie, à l’endroit où la lame effilée entrera sous mon sein droit.
    
    C’est ce qui arrive à l’héroïne du livre que je lis en ce moment.
    
    Il me reste 10 pages pour apprendre l’intrigue, je contais le finir à l’heure de ma sieste.
    
    La sieste apanage des femmes oisives, un café à midi pour garder ma ligne et ma bergère pour me reposer du peu d'effort fait avec un bon livre.
    
    - Entrez les mecs, je tiens cette salope, mettez-lui le bâillon, je sens qu’elle va hurler.
    
    C’est vrai, j’ai voulu hurler.
    
    Sophie la nouvelle petite voisine aura entendu et appelé la police.
    
    Hélas ce genou entre mes omoplates et cette main sur ma bouche m’en empêche.
    
    J’essaye de ruer, mes mains sont entravées, j’arrive à voir trois silhouettes toutes cagoulées, certainement trois hommes, ils ont tous des pantalons.
    
    - Portez là dans sa chambre, ...
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