1. Le Fauteuil : Chapitre final


    Datte: 30/07/2018, Catégories: fh, bizarre, Oral policier, fantastiqu, sorcelleri, fantastiq, Auteur: Rain, Source: Revebebe

    ... derrière Sylvie qui ne comprend pas pourquoice petit con de Thomas sourit alors qu’elle l’insulte copieusement. Dès qu’elle réalise que son regard ne se porte pas sur elle, mais derrière elle, elle se retourne et aperçoit la stagiaire en train de discuter avec Éric.
    
    Folle de rage, Sylvie traite une nouvelle fois Thomas d’infâme connard et s’en va en lui annonçant qu’elle ira se plaindre au directeur.
    
    Thomas contemple un moment les courbes de Julia, mais ce qui l’a réellement interpellé, c’est son visage. Il l’a déjà vu quelque part. Mais où ?
    
    Il se creuse la tête le restant de la journée et croise plusieurs fois les yeux noirs et haineux de Sylvie quand elle passe près de son bureau.
    
    À 16 h, M. Fauchard lui téléphone. Il lui donne rendez-vous à 17 h 15 dans son bureau.
    
    La salope a bavé, songe Thomas en tripotant le bistouri qu’il a sorti de sa boîte.
    
    oo00oo
    
    Il s’en sort avec un avertissement et l’obligation de présenter des excuses publiques à Sylvie. Cette obligation lui écorche la gueule. Il en est malade de demander pardon à cettepauvre conne. S’il pouvait, il découperait cette truie, trouerait ses larges cuisses couvertes de cellulite avec le scalpel et la lui ferait bouffer.
    
    — Mais tu le peux, l’encourage la petite voix.
    — Pas au travail, s’amuse Thomas.
    
    Dans l’encadrement de la porte de son bureau, la jolie brune attend. Thomas ne l’a pas remarquée et répète :
    
    — Pas au travail, cette fois-ci pour lui-même
    — Pardon ? s’enquiert ...
    ... Julia.
    
    Thomas sursaute dans son fauteuil, retire la main de sa poche – celle qui serre le scalpel – et sourit bêtement.
    
    — Entre !
    — Je m’appelle Julia. Je suis la…
    — Je sais qui tu es. Moi c’est Thomas. Enchanté ! Entre donc. Tu veux un café ? J’ai ma cafetière personnelle. J’en bois beaucoup, sinon je roupille au taf, dit-il en souriant.
    
    Elle sourit aussi en retour et répond :
    
    — Non merci, j’en ai déjà pas mal bu.
    
    Thomas est plongé dans ses pensées. Ce sourire a réactivé toutes ses connections cérébrales. Il l’a vue en rêve. Le fauteuil lui en a aussi parlé. Il lui a raconté ce qu’il devra faire.
    
    Voyant que Thomas reste muet, elle continue :
    
    — Voilà, c’était juste pour me présenter. Il n’y a que vous…
    — Toi. Tu peux, et tu dois me tutoyer.
    — Bon je vous laisse à votre tâche et retourne à la mienne.
    — Te, dit Thomas avec un grand sourire. Repasse quand tu veux, Julia. Si t’as besoin de quelque chose, d’un conseil pour le boulot ou autre.
    — Merci, c’est gentil à vous… À toi, je veux dire.
    
    Elle quitte son bureau en le trouvantplutôt sympa ce gars, pour un chef.
    
    oo00oo
    
    Les trois semaines qui précèdent la disparition de Julia, Thomas est infect avec tout le personnel de l’entreprise hormis le patron, Julia, et aussi Sylvie (plus par obligation que par envie ou choix.)
    
    Il a définitivement choisi de consacrer le reste de sa vie à remplir les missions que ne cesse de lui confier le fauteuil.
    
    Sa toute première expérience remonte à trois jours avant la ...
«12...8910...25»