COLLECTION HOMME FEMME. Violoncelliste. Saison I (4/5) - Histoires de Sexe

COLLECTION HOMME FEMME. Violoncelliste. Saison I (4/5)

... baisé.

Je sais que tout à l’heure quand on a évoqué mon prof, j’ai eu du mal à en parler ma gorge se serrant encore.

Il m’a quitté pour une femme plus vieille que moi dont je terrais le nom par pudeur pour elle.

C’était le premier homme à me toucher depuis ma rupture avec…

Elle s’interrompt.

Je comprends que notre amant commun l’avait largué peut-être pour moi ou déjà de mère.

Elle avale sa salive et réussit à poursuivre.

- Et régulièrement il passe une soirée avec moi et ce soir-là Pépère reste en rade.

Il est plus vieux que moi pour rester correcte, je peux simplement te dire que c’est un vieux croûton.

Tu dois mal me juger mais qu’est ce que tu veux, il a mis le garage à mon nom alors je lui dois bien cela.

Ce qu’il faut que tu saches, c’est qu’avant mes parents me prêtait un logement dans un immeuble avec terrasse donnant sur la tour Effel.

Les voisines se sont plaintes que le bruit de mes gammes et les morceaux que je jouais pendant des heures les indisposaient.

Ici, c’est plutôt spartiate, mais la sonorité est parfaite et les voisins sont inexistants.

- La femme plus âgée qui t’a pris ton amant c’est Véronique ma mère ?

- Comment le sais-tu, j’ai évité d’évoquer son nom ?

- Je le sais car non content de m’avoir baisé pendant toute l’année, le jour de mon examen de fin d’étude ma mère pour une fois est venue et je les ai vus monter dans son bureau.

Quand je suis passée devant avec Vivian la deuxième queue qui m’a baisé ...

... cherchant un lieu isolé ce salop devait la sauter.

Ils avaient démarré le magnétophone où il avait enregistré les morceaux qui nous permettaient de faire croire que nous travaillions alors qu’il m’écartait les cuisses.

- Il s’est modernisé le saligaud, moi c’était des trente-trois tours de violoncelle qu’il démarrait.

Il nous faut dormir, ce que nous faisons dans les bras l’une de l’autre.

C'est la première fois que je dors avec quelqu’un non, quelqu’une.

Le lendemain à la salle de répétition nous sommes accueillie par les sarcasmes de Nat.

- Qu’est-ce que je vous avais dit les copines ?

Regardez les deux jolis petits lots qui nous rejoignent.

Regarder comme leurs yeux brillent d’amour de l’une vers l’autre ?

Nous évitons de lui répondre mais nous avons de la chance car Aline qui vient d’arrivée évite de la regarder et va se mettre en place.

- C’est bon, t’es calmée.

Aline évite de répondre, baisse la tête et accorde son violon.

- C’est encourageant, vous êtes loin d’être un orchestre mais vous arrivez à plaquer deux ou trois accords corrects l’un derrière l’autre.

C’est ainsi que Christian clôt notre matinée de travail et nous retournons manger dans la brasserie voisine que la chaîne de radio a réservée pour nous.

Je vais aux toilettes au dernier moment, j’arrive en retard pour passer à table.

- Isabelle vient te mettre ici il reste une place.

Oui et qu’elle place à côté de celle qui vient de me faire la proposition Nat.

Je ...