1. Candaulisme pratique 3


    Datte: 26/07/2018, Catégories: Entre-nous, Hétéro Auteur: Accent, Source: Hds

    ... Nos têtes sont prêtes pour le baiser qui conclura notre accord. Jean me lâche, fonce vers la porte et l'ouvre sur une Carole penchée, seins nus pendants par dessus le soutien-gorge dégrafé, à l'écoute. La coquine a flairé un changement et s'inquiète pour son avenir.
    
    - Que fais-tu là ? Tu nous espionnes ? Tourne-toi, allez, au lit ; je ne veux plus te vois ce soir. File, curieuse .
    
    La claque marquera la fesse de l'indiscrète. Elle part, grogne. Jean rit et revient, l'air engageant, bras tendus. Je cède à notre envie, je me blottis dans ses bras, je me colle à sa poitrine, je cherche son regard. Nous sommes heureux, nos bouches s'unissent. Je tremble de joie. Une larme coule sur la joue de mon ex. Plus de cinq années se sont écoulées depuis notre dernier baiser. Nous n'avons pas oublié, nous n'avons pas à réapprendre, nos lèvres ne veulent plus se quitter, nos langues luttent, nos salives se mélangent. Que c'est bon. Qu'il est bon aussi de n'avoir aucun remords, puisque nous agissons sur ordre de Greg. Jean demande :
    
    - On va lui annoncer notre entente? Tout de suite ?
    
    - Pas maintenant, nous avons mieux à faire. Nos corps se reconnaîtront-ils comme nos bouches ? Avant de chanter victoire, nous devons essayer si ça marche encore. Je meurs d'envie de me donner à toi. Montre moi que tu sauras m'aimer. J'ai besoin de te sentir en moi, j'ai besoin de tendresse et de pénétration, j'ai besoin de me soumettre à toi, j'ai besoin d'amour sentimental et sexuel. En premier le ...
    ... succès d'un amour sans témoin doit garantir que nous réussirons à fournir à Greg ce qu'il attend de nous. Tu ne voudrais pas que nous nus rations devant mon mari.
    
    - C'est vrai, nous n'avons pas le droit de le décevoir. D'autant plus que si je ne peux plus t'amener à l'émouvoir par tes gémissements d'amour, il pourrait te réclamer d'essayer un autre partenaire. Cela je ne pourrai plus l'endurer. Au début de notre séparation j'enrageais, depuis j'ai regretté de t'avoir si vite condamnée à te donner à Greg. Je m'en suis mordu les doigts.
    
    - Tiens ! Ton orgueil ne t'a pas permis d'en parler avant mon nouveau mariage ? Tu jurais que tu ne m'aimais plus et que tu ne pourrais plus jamais m'aimer. J'avais tort d'espérer te reconquérir après un an de purgatoire, d'abstinence acceptée, disais'tu. Prends-moi dans tes bras, serre-moi fort. Oui, comme ça, comme lorsque nous étions jeunes amoureux. Embrasse-moi, dans le cou, sous l'oreille. Oui, oh...Jean, aime-moi. Greg te l'a demandé, à mon tour je t'en prie.
    
    Je ne peux retenir mes larmes, soudain je suis secouée par des sanglots inattendus, que je ne maîtrise pas. Je me croyais forte, je fonds. Jean le remarque :
    
    - Dis, Elvire, tu pleures ? Pourquoi pleurer ? Veux-tu que j'arrête ?
    
    - Oh! Non. Je pleure à cause d'un mélange de bonheur et de confusion. Greg...ne veut pas me croire capable de résister aux élans de la chair, il veut garantir une forme de fidélité en choisissant l'homme qui le remplacera. Il soupçonne que nos ...