1. Lecture matinale


    Datte: 23/07/2018, Catégories: Entre-nous, Hétéro Auteur: SarahG, Source: Hds

    ... m’observer me masturber. Je ferme les yeux un instant, m’abandonnant au plaisir qui commence à naître au creux de mes cuisses tandis que je continue à me frotter lascivement contre son sexe comme une chienne en chaleur. J’aimerais qu’il me regarde maintenant, je veux sentir ses yeux parcourir mon corps. Je l’entends gémir doucement, mais ça ne me suffit pas. Quand j’ouvre à nouveau les yeux son regard est toujours fixé sur le livre. (Ai-je déjà autant détesté un bouquin ? Peut-être L’Être et le Néant de Sartre, qui est si difficile à comprendre, mais c’est une haine purement intellectuelle). Il est obstinément fixé sur lui, sans même bouger les yeux, je suis quasiment sûre qu’il ne lit plus mais il s’entête à ne pas participer.
    
    Je me lève pour attraper un préservatif. Puisqu’il ne veut pas me baiser, je me débrouillerai toute seule. Je l’enfile sur sa verge dressée, et, lui tournant le dos, je m’empale sur l’objet de ma convoitise avec un soupir de soulagement. Je reste un instant immobile, savourant la sensation brûlante de son sexe planté dans le mien. Puis, je glisse mes jambes sous ses cuisses et commence à aller et venir sur lui en faisant onduler mes hanches. Après tout, on n’est jamais mieux servi que par soi-même. Je suis mon propre rythme, qui se fait de plus en plus rapide et agressif. Je sens des vagues de plaisir envahir mon sexe, mes petits seins dressés s’agitent à chaque coup de hanche. Toute occupée à mon extase, je m’aperçois soudain que ses mains sont ...
    ... posées sur mes fesses et accompagnent mes mouvements. Ses deux mains ! Je tourne la tête vers lui et constate que le livre a glissé par terre, et que mon cul est désormais son unique préoccupation, ce qui après tout est dans l’ordre des choses. C’est moi la littéraire, pas lui. Je ne sais pas quels mystères nouveaux il déchiffre sur mes courbes, mais ses mains parcourent le bas de mon dos, glissent sur mes fesses en épousant leurs formes puis les agrippent fermement avant de les pétrir avec fougue. Je sais également qu’il profite du spectacle, et que la vision de mon corps se déhanchant ainsi à l’envers sur le sien doit être pour lui un véritable régal. Il ne se prive pas de balancer une petite claque sèche sur mes fesses, ce qui a le don de m’exciter. Mais a-t-il vraiment mérité de me toucher, finalement ? Je me retire brutalement, ce qui lui fait émettre un grognement. Lui faisant à nouveau face, je recommence avec de grands mouvements amples du poignet à le branler. Ses mains se tendent vers mes seins, mais je les repousse. Il rechigne un peu, alors j’interromps immédiatement mes caresses. Ce qui est bien avec C., c’est qu’on a pas vraiment besoin de parler. Il a compris qu’il n’avait pas le droit de me toucher, et dans un soupir de résignation il retombe sur le dos, ses bras étendus en croix dépassant de mon tout petit lit. Puisqu’il est si sage, je reprends là où je m’étais arrêtée. Je m’enfile à nouveau, cette fois-ci en amazone, sur son sexe dressé et très vite je ...