1. La malédiction de la courgette


    Datte: 22/07/2018, Catégories: fh, asie, poilu(e)s, collection, Oral préservati, aliments, Humour Auteur: Isilwen, Source: Revebebe

    ... dont je me suis toujours moquée : les mal baisées. Tu m’étonnes qu’elles sont d’humeur massacrante ! C’est tellement nul, dans le sens « néant » que je ne pense même pas à me branler. Je ferai ça plus tard, tranquille, sans Long (rire étouffé) qui s’agite sur mon dos.
    
    Il finit vite sa petite affaire, j’ai quand même le temps de réfléchir à quoi dire. J’avais bien pensé à simuler, mais non, je ne peux pas faire trop de premières fois en même temps. Il soupire, finit de se coucher sur moi, puis se retire (enfin, je suppose), s’assoit au bord du lit et tapote mon dos avec gentillesse avant de me dire :
    
    — Tu sais que t’es vraiment bonne, toi ?
    
    Mal baisée, je pouvais l’accepter, souffrir de son manque d’égard et de politesse non.
    
    — Je sais que je suis bonne, je ne t’ai pas attendu pour le savoir, par contre, toi, on t’a déjà dit que t’es un coup de merde ? Dégage !!!
    
    Je lui ai jeté sa capote à la gueule, suivie très rapidement de ses fringues et j’ai ouvert la porte de ma chambre pour y laisser accéder ma chienne, toutes dents dehors. Ah, j’ai bien ri, et ma chienne a eu une boîte de thon pour avoir si bien joué le rôle du chien méchant. Evidement, ma salope de meilleure amie a conclu mon récit de cette façon :
    
    — Jamais deux sans trois ma chérie ! Continue, moi, j’me marre !
    
    Le troisième n’est arrivé que des mois plus tard, car mon corps a très mal réagi à ces expériences désastreuses et mes ovaires se sont révoltés. La douleur, y’a rien de mieux pour tuer ...
    ... une libido. Mais après du repos, une échographie de contrôle et l’aval de ma gynéco, je suis repartie à l’assaut des hommes.
    
    J’ai pris mon temps cette fois-ci pour le choisir. Il travaille à la direction juridique, moi à la direction de la communication, on bosse parfois ensemble et il ne semble pas du tout indifférent à mon charme. C’est lui qui a ouvert les hostilités en m’envoyant, à mon bureau, une douzaine de roses. Bien sûr, me voilà la risée de mes collègues. Une petite mise au point plus tard, il est devenu bien plus discret.
    
    Un verre au sortir d’une réunion de nos services, un resto, je joue la carte de la séduction lente. Sa main qui serre la mienne avec émotion sur la nappe, ses yeux de biche prête à être abattue, ce mec m’émeut. Mais pas plus que ça non plus, faut pas déconner. Le premier baiser sur le pas de ma porte, chaste, mignon, que je conclus en passant ma main sur la braguette de son pantalon, histoire de vérifier la marchandise. C’est bon. Et je le renvoie chez lui, je ne suis pas épilée de toute façon.
    
    Quelques jours plus tard, c’est le grand soir. Je le fais pénétrer dans mon appartement, quelques bougies, une bonne bouteille de vin, les baisers qui s’étirent, ses mains qui pressent mes seins avec une certaine timidité… Non, un beau mec comme ça ne peut pas être encore puceau, il doit être intimidé, je fais souvent cet effet aux hommes…
    
    Je me mets sur ses genoux, nos langues s’enroulent, je bouge lentement mon bassin, frottant ainsi mon ...
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