1. COLLECTION ZONE ROUGE. Mamy sexe (1/2)


    Datte: 20/07/2018, Catégories: Entre-nous, Hétéro Auteur: CHRIS71, Source: Hds

    - Mes sincères condoléances Arlette.
    
    - Merci.
    
    - Mes condoléances madame Arlette.
    
    - Vous avez perdu le meilleur des hommes.
    
    Je pourrais leur répondre, mais je me contente d’une poignée de main, à la limite d’une accolade avec tapement dans le dos.
    
    Il faut dire que j’ignore qu’elles sont ces personnes de notre quartier où j’habitais avec Raymond depuis notre mariage, ça change si souvent.
    
    À la retraite depuis douze ans, nous nous étions refermés sur nous-mêmes, depuis que mon mari avait fait sa première crise cardiaque.
    
    Il était ambulancier, j’étais infirmière.
    
    C’est bien sûr dans la clinique privée de notre ville de province que nous nous étions rencontrés.
    
    Il amenait des patients que je prenais en charge.
    
    Pour ma part j’ai fait toute ma carrière comme infirmière, débutante au début, toute fraîche sortie de l’école d’infirmières.
    
    J’aurais pu essayer comme d’autres de mes amies de me faire un médecin, mais c’est ce grand couillon de Raymond qui a eu mon cœur et mon corps.
    
    C’était un jour où j’étais de garde de nuit qu’il a profité d’un moment de calme pour me coincer dans la salle où je pouvais m’allonger quelques minutes avant la tournée des chambres suivantes.
    
    Il était lui aussi de service de nuit et m’avait amené une enfant qui se plaignait de maux de ventre.
    
    Dans ce temps-là, j’étais un peu, non, beaucoup salope.
    
    Il m’arrivait même de craquer avec des patients.
    
    Pardon, vous pourriez croire que je me tapais des personnes ...
    ... mourantes, non, c’étaient des malades guéris de leur maladie à la clinique privée et devant sortir le lendemain.
    
    La première fois, j’étais de service avec Jennifer, elle avait une grosse journée le lendemain.
    
    Elle avait rendez-vous avec un mec qui lui avait promis la bague au doigt et voulait se présenter dans sa meilleure forme car il était issu d’une bonne famille de la ville.
    
    Elle m’avait fait la confidence que c’était le père qui l’avait baisée dans son étude de notaire.
    
    Il souhaitait pouvoir continuer à la sauter, sa femme refusant de frétiller du cul.
    
    Il s’était arrangé pour lui faire rencontrer son fils, puceau notoire à 28 ans, elle qui en avait 22.
    
    Depuis deux mois elle se partageait entre le père et le fils qui était fou amoureux de sa jolie infirmière blonde.
    
    J’ignore comment leur trio s'est terminé, un jour elle a démissionné car elle partait avec un troisième larron, l'étude notariée ayant du plomb dans l’air.
    
    Donc cette nuit-là, j’étais rentrée dans la chambre d’un dénommé Christian qui dormait les draps retirés, nous étions en été et à cette époque nos services étaient sans climatisation.
    
    J’avais déjà connu le loup dans mon école d’infirmières par l’intermédiaire d’un professeur qui venait nous apprendre comment piquer nos malades.
    
    C’est moi qui me suis fait piquer mon pucelage, il est vrai qu'à presque dix-huit ans il commençait à me peser.
    
    À cette époque, j’étais assez chaude, mais me contentant de mes doigts et de mon stylo que ...
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