1. Un séminaire à la Baule


    Datte: 19/07/2018, Catégories: Entre-nous, Les femmes, Auteur: Laetitia sapho, Source: Hds

    ... à baisser la tête. Ses mains frottent mon dos.
    
    Enfin, nos bouches se séparent :
    
    - J’ai eu envie de toi, dès que je t’ai vu ! me dit-elle dans un souffle
    
    - Ah oui ? Et ça t’arrive souvent de craquer sur des inconnues ?
    
    - Oui, souvent, mais en général, ça en reste là, je n’ose pas aller plus loin. Cette fois, j’ai pris mon courage à deux mains et voilà … Quoi …
    
    - Tu m’as draguée à distance !
    
    - Oui, mais ne t’inquiète pas, je ne suis pas un nympho, mais là …
    
    - Oh, je ne m’inquiète pas, même si tu étais une nympho, tu serais une très jolie nympho
    
    - Ce genre de séminaire, c’est l’occasion d’avoir des expériences sexuelles aussi !
    
    - Ah oui ? Et ça t’arrive souvent d’avoir des expériences sexuelles ?
    
    - Avec des femmes non ! Même si c’est mon gros fantasme ! Et toi ?
    
    - Moi quoi ? Les femmes ou les expériences sexuelles dans les séminaires ?
    
    - Les femmes !
    
    - Je suis lesbienne, donc, oui, ça m’arrive. Je suis en couple, mais je n’ai rien contre une aventure sexuelle par ci par là !
    
    Nous étions toujours collées l’une à l’autre. Elle s’écarte de moi, je lui glisse :
    
    - On ne va pas faire ça ici sur le lavabo, quoique ça puisse être d’un érotisme torride. Quelqu’un va finir par entrer. Le café de ce matin ne va tarder à faire de l’effet auprès de ces dames.
    
    - On peut aller dans ma chambre, je suis dans cet hôtel
    
    - Bonne idée, sauf que nos manteaux sont restés là-bas.
    
    - Ecoute, on y retourne, on reprend nos places et à la pause on ...
    ... s’éclipse
    
    - D’accord, j’y vais la première, tu attends deux ou trois minutes, histoire de rester discrètes.
    
    - C’est d’accord. Ah au fait ! C’est quoi ton prénom ?
    
    - Laetitia et toi ?
    
    - Claire
    
    Nous avons regagné nos places à quelques minutes d’écart. Nous ne nous regardions plus, histoire de ne pas nous enflammer à nouveau. Mais qu’est-ce que j’avais envie d’elle. J’imaginais qu’elle aussi de son côté avait envie de moi. Je repensais à notre baiser fougueux. Je pensais à ce que nous allions nous faire dans sa chambre. Mais p…., ça n’en finit plus ce truc ! C’est quand la pause ? J’espère qu’il y en a une au moins, qu’il ne va pas falloir attendre midi. Il n’est que 10h15 en plus.
    
    Enfin vers 10h45, on nous a annoncé la pause.
    
    - 15 minutes, pas plus ! Nous avons un programme chargé après, annonce le type sur l’estrade
    
    « Oui t’as raison, nous aussi nous avons un programme chargé » pensais-je en agrippant mon sac à main, mon manteau et en quittant la salle juste derrière Claire.
    
    Je l’ai suivie dans le hall de l’hôtel, puis j’ai attendu à l’écart derrière une plante verte, quand elle a été cherché la carte magnétique de sa chambre à la réception.
    
    Nous avons appelé l’ascenseur :
    
    - C’est au huitième me dit-elle
    
    Dans l’ascenseur, nous avons repris notre baiser et nos attouchements, nos manteaux et nos sacs posés à nos pieds.
    
    J’avais très envie d’appuyer sur le bouton arrêt pour immobiliser l’ascenseur et de faire notre petite affaire ici. Ma main s’est ...
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