1. La Rando (13)


    Datte: 18/07/2018, Catégories: Gay Auteur: Poiluhds, Source: Xstory

    Nous nous réveillons, embrumés par le plaisir et endoloris par la dureté du parquet en pin du refuge. Je retourne dans mon lit. Eric vient dormir contre moi et je suis touché par le naturel avec lequel il le fait. Le lendemain matin, à nouveau réveillés de bonne heure, nous ne sommes pas les premiers à partir, mais nous sommes seuls au moment du petit-déjeuner. David nous apporte nos pique-niques et s’assied à notre table.
    
    — Ca va ? Vous avez passé une bonne nuit ?
    
    Eric, qui ne se doute de rien, répond innocemment par l’affirmative. David a les yeux plongés dans les miens. Je soutiens son regard.
    
    — Excellente... c’est vraiment bien comme refuge.
    
    Il sourit avec une lueur de lubricité dans le regard, totalement assumé.
    
    — Oui... on y passe de bonnes nuits...
    
    Sous la table, il pose son pied nu entre mes cuisses pour appuyer sur ma queue serrée dans mon short. Il m’amuse. Ce matin, j’ai vérifié et il a bien laissé une trace de son sperme épais sur la porte de notre chambre.
    
    — Et la journée, c’est pas trop dure pour toi ? Je décide de la tutoyer, vu notre nouvelle proximité. Repréparer les chambres, les repas...
    
    — Non... j’aime bien... C’est sûr que le boulot, c’est un peu toujours pareil, mais le cadre est magnifique et on voit des gens différents tous les soirs...
    
    — Oui...ça, c’est sympa...
    
    Il frotte son pied de plus en plus ouvertement contre ma queue qu’il sent dure sous l’effet de sa caresse. Mon gland sort de mon caleçon et pointe presque sur ma ...
    ... cuisse à la limite de mon short. S’il me caresse directement, il va me faire mouiller... Mais rien ne l’arrête et ses doigts de pied agiles effleurent l’extrémité de mon pénis en feu. C’est un peu douloureux, mais surtout agréable, et je laisse couler sur les poils de ma cuisse un long jet de precum. Il le sent, je lui en ai mis sur le pied et il l’étale étonnamment adroitement dans mes poils.
    
    Eric, lui, est prêt à partir.
    
    — Ce soir, nous allons au refuge des chamois. C’est bien ?
    
    David le regarde étrangement, se souvenant de lui avoir mâté le cul et les couilles, jusqu’à éjaculer sur notre porte.
    
    — Oui... c’est comme ici. Fabien, qui tient le refuge est un copain, il est de Font-Romeu. Il fait super bien la cuisine. Vous serez bien. En revanche, il doit y avoir du monde. Il m’a dit qu’il accueillait un groupe de quatre policiers du GIPN en stage d’entraînement commando intensif. Il continue à me caresser le gland qui résiste, bien lubrifié maintenant. Et je lis le message silencieux dans son regard : " il y a du beau mâle, là-haut..."
    
    Cette dernière information me donne du cœur à l’ouvrage et nous finissons de boucler nos sacs. J’ai une intuition... un doute... une crainte peut-être...
    
    — David ?
    
    — Oui.
    
    — Les téléphones passent pas ici ?
    
    — Pas tout le long du chemin... dans les refuges normalement c’est bon... nous, on a des antennes satellites pour nous parler. On suit les marcheurs et s’ils dévient de leur programme, on alerte les secours...
    
    — ...
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