1. Randonnée en montagne


    Datte: 17/07/2018, Catégories: f, inconnu, bain, froid, Voyeur / Exhib / Nudisme noculotte, uro, Auteur: Divine, Source: Revebebe

    ... encore par mon minishort s’arrêtant à la lisière des fesses. J’espérais bien lui montrer à quel point je savais me servir de mes atouts…
    
    Nous nous mîmes en route pour le col de l’Ours, notre première étape. À huit heures du matin, il faisait déjà chaud. Nous marchions tantôt en terrain dégagé, tantôt dans des sous-bois tapissés d’aiguilles de pin, croisant de petits ruisseaux glacés, nous élevant rapidement au-dessus du village. Marc n’avait pas exagéré. Le paysage était vraiment grandiose, les montagnes donnant une impression d’infini à portée de main. Avant de nous remettre en route, nous fîmes une pause au col. Bien que déjà un peu essoufflée, j’essayai de faire bonne figure. Marc me tendit une outre en peau et je bus à la régalade, laissant couler un filet frais dans ma bouche.
    
    — Ça va ? Ça attaque pas trop dur ?
    — Pour le moment, c’est bon…
    — Tant mieux ! On a encore huit kilomètres avant d’arriver au lac, avec un dénivelé important. On devrait y être d’ici deux ou trois heures. Si tu sens un coup de barre, tu le dis et on s’arrête pour souffler.
    — Oh, c’est pas pire qu’une journée de shopping à Paris ! Je suis sûre que dans le quartier des grands magasins, tu n’arriverais pas à me suivre !
    
    Nous reprîmes notre ascension vers les Bouillouses, ne croisant que peu de promeneurs. L’étendue sans limites des rochers et des sentiers nous était presque entièrement dédiée. Ce fut moi qui repérai le premier cèpe, une grosse boule indolente, poussant à l’ombre d’un ...
    ... pin. L’accompagnement idéal pour les truites que Marc comptait pêcher tout à l’heure. Un peu avant treize heures, nous arrivâmes au barrage qui était à l’origine de ce lac artificiel. À partir de là, le terrain était agréablement vallonné. Une demi-heure de marche encore et l’on s’arrêta dans une petite clairière, au milieu des pins.
    
    Marc étendit une couverture sur le sol, entre un bosquet de bruyère et de rhododendrons. J’avais une faim de loup et fis honneur aux sandwichs préparés par mon serviable pompier. Il n’était pas en reste.
    
    — Tu crois qu’on peut se baigner ?
    — L’eau du lac est plutôt fraîche, même en plein été. À cette époque, certains cours d’eau en amont sont encore gelés.
    — Mouais… mieux vaut faire trempette à la base nautique de Matemale, je suppose.
    
    Une ombre passa sur le visage de Marc. Silencieux, les traits durcis, les mâchoires crispées, il semblait revivre les scènes d’un passé douloureux. Je me rapprochai et pris une de ses mains entre les miennes. Son poing était glacé.
    
    — Tu es au courant, pour Manon, finit-il par dire dans un murmure.
    
    Manon. Ainsi, c’était le prénom de la noyée. Je frissonnai.
    
    — J’imagine à quel point ça a dû être dur pour toi… On n’est pas obligés d’en parler, sauf si tu le souhaites, bien sûr.
    — Non, j’en ai pas trop envie. Restons dans le présent ; tu es bien vivante, moi aussi, et c’est tout ce qui compte.
    
    Marc se libéra de mon étreinte et se leva d’un bond.
    
    — Et si on allait voir s’il reste des truites ...
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