1. Lara et Sydney : une concurrence déloyale


    Datte: 14/07/2018, Catégories: fh, hotel, entreseins, pénétratio, Auteur: Laemyr, Source: Revebebe

    ... Sydney surtout… elle me dit rien…
    — Comme tu veux, Nigel.
    
    Et soudainement, elle se réajusta. Elle le regarda d’un air interrogatif quelques instants, comme pour lui donner une dernière chance. Et comme rien ne vint, elle lui fit signe de partir.
    
    Et il fallait une volonté de fer pour partir de cette chambre. Nigel, réfléchissant à toute vitesse, avait dû faire face à une lutte qui semblait perdue d’avance. N’eut été son sens de la fidélité et du devoir, il aurait cédé sans hésitations à l’appel profondément primaire, mais puissant comme jamais de son sexe.
    
    Et, quand il fut sur le pas de la porte, prêt à partir, il entendit Lara lui dire :
    
    — Au fait Nigel, ta patronne, tu la baises j’espère ?
    — Je ne vois pas en quoi…
    — Oh, et bien… l’interrompit-elle, disons qu’elle y est pas allée de main morte avec son cher baron. Et ou elle y a pris bien du plaisir, ou elle sait sacrément bien y faire. Car on l’entendait crier de loin.
    
    Ses paroles, qui ne faisaient pourtant que confirmer ce qu’il savait, le blessaient profondément.
    
    — D’ailleurs, Nigel, elle a été jusqu’à se laisser enculer. On peut dire qu’elle recule devant rien, elle.
    
    L’espace d’un instant, Nigel s’imagina sa maîtresse Sydney, si intègre, si sérieuse… agenouillée, soumise à la merci d’un de ces obscurs barons lui faisant les fesses. Il finit par chasser cette image, et, à reculons, sortit de la chambre.
    
    — Au revoir et bonne nuit, Mademoiselle Croft… pardon… et merci…
    — À bientôt, Nigel.
    
    Mais ...
    ... comment retourner paisiblement dormir, après des instants si délicieux ? Comment oublier cette saveur exquise, ces soupirs si excitants, et ce corps qui frôlait la perfection ? Nigel s’étonnait et même se félicitait de son attitude, mais le manque était terrible. Et à ce manque, maintenant, s’ajoutait la retenue qu’il avait montrée depuis si longtemps avec Sydney.
    
    Alors, il se dirigea vers une autre chambre, plus éloignée celle-ci. Il sonna, puis, devant l’absence de réponse, frappa plusieurs fois. Après quelques minutes seulement, la porte, lentement, finit par s’ouvrir.
    
    Sydney, la voix pâteuse, les cheveux emmêlés, les yeux fatigués, fut pour le moins surprise de trouver Nigel sonnant à sa porte, au beau milieu de la nuit.
    
    — Nigel ? Qu’est ce que tu veux, à cette heure-là ?
    
    Sydney n’avait pas vraiment pris le temps de se rhabiller correctement. La chemise de nuit qu’elle avait hâtivement vêtue cachait difficilement la naissance de ses seins. Certes moins appétissants que ceux, divins, dont il conservait encore le goût aux lèvres. Mais suffisamment attirants pour entretenir largement son envie. Et dire qu’après tout ce temps passé auprès d’elle, il n’avait jamais eu l’occasion de les voir, encore moins les toucher…
    
    — Ecoutez, professeur Sydney, je…
    
    Il ne trouvait rien à dire. Quel intérêt à parler de toute façon, alors que la seule chose sincère qu’il aurait pu dire en un tel moment était « j’ai envie de baiser et j’ai envie de vous depuis trop longtemps » ...
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