1. Naissance d'une vocation


    Datte: 14/07/2018, Catégories: fh, ff, copains, médical, Masturbation intermast, Oral init, Humour Auteur: Jean Tissip, Source: Revebebe

    Le lendemain, Isabelle prit son service à la mercerie comme d’habitude, mais elle passa une bonne partie de la matinée à fredonner des airs joyeux. Sa patronne, qui d’habitude ne l’entendait pas, s’étonna et flaira le coquin, mais au fond elle l’avait bon, le fond, et cela ne lui déplaisait pas d’entendre autre chose que le tintement des clochettes qui résonnaient de moins en moins souvent à l’ouverture de la porte du magasin.
    
    À midi, Isabelle avait rendez-vous, comme tous les midis, dans une brasserie pour manger avec son amie d’enfance Géraldine. Elles prenaient invariablement le même repas et, quand Géraldine vit Isabelle choisir deux entrées et deux desserts, elle ne put s’empêcher de la questionner.
    
    — Qu’est-ce qui t’arrive, Isabelle ? Tu en as une faim ! Tu as fait du sport avant de venir ou quoi ?
    — Oh non, pas du sport. Mais j’ai décidé de profiter du peu de temps qui me reste et de ne plus me priver. Au diable l’embonpoint. Je mange ce dont j’ai envie.
    — Le peu de temps… Qu’est ce que tu me racontes là ?
    — Maladie… mortelle… Tiens, goûte le saucisson… Terrible. Une espèce de sclérose en plaques qui t’attaque la…
    — La quoi ? Parle plus fort je n’entends rien.
    — La chatte !
    — Chuut ! Tu es folle ! On va t’entendre ! Eh bien, en voilà un vocabulaire !
    — C’est scientifique, j’y peux rien. C’est le nom du sexe féminin.
    — Oui, je sais…
    — Cette maladie te la transforme en portefeuille Louis Vuitton. Très solide, très beau, mais pas très fonctionnel à cet ...
    ... endroit. Et tu en meurs ! Alors il faut que je me prépare au pire et que je profite de l’instant présent.
    — Mon Dieu, la tuile. Comment tu vas faire pour te soigner ?
    — Heureusement, c’est le point positif, il y a une cure, à base de relaxation et de massages, qui a l’air d’être efficace et qui en tous cas n’est pas douloureuse.
    — Oh ma pauvre ! Est-ce que je peux faire quelque chose pour t’aider ? Veux-tu que je t’aide d’une façon ou d’une autre ?
    — Oh, mais oui, tu peux m’aider. Si tu as un peu de temps devant toi viens chez moi et je te montrerai.
    — Pas de problème, je commence à trois heures aujourd’hui. Allons-y, je n’ai plus très faim après ce que tu viens de me dire.
    — Oui, mais moi j’ai faim ! Alors on mange d’abord et on va chez moi ensuite.
    
    Ce qui était dit fut fait et les deux amies se retrouvèrent chez Isabelle peu de temps après. Elles montèrent dans la chambre sans se faire voir car Isabelle craignait que sa mère ne se fasse du souci. Elles fermèrent la porte à double tour et Géraldine posa son manteau sur une patère posée sur la porte. Isabelle ferma ses rideaux et, dans la pénombre, expliqua l’affaire à son amie.
    
    — Ne t’inquiète pas pour moi, Gé, je vais très bien. Mais, depuis que je suis malade, ma pudeur en a pris en coup car je désire vraiment guérir. Je vais d’abord te montrer où ça se passe.
    
    Elle retira jupe et culotte. Géraldine, un peu interloquée, était à demi-allongée sur le lit d’Isabelle, qui occupait le centre de la pièce. Isabelle, à ...
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