Innocente diablesse
Datte: 13/07/2018,
Catégories:
fh,
ff,
hplusag,
fplusag,
Collègues / Travail
voyage,
chantage,
cérébral,
photofilm,
init,
confession,
Auteur: Toubab_7, Source: Revebebe
... cherche à me rassurer, à me consoler, le baiser lui a été très agréable mais il est marié, fidèle… Je sais mais il est si gentil, avec tant de rassurante prestance, je veux qu’il me fasse l’amour avant de partir, rien qu’une fois, qu’il me permette de concrétiser ce désir, rien qu’une fois, sans que personne ne le sache…
Je m’approche à nouveau, l’embrasse avec passion. Quand ses grosses mains se posent sur moi, ma diablesse crie victoire. Les hommes sont fidèles par peur et, si une jeune femme leur propose du sexe en toute discrétion, rares sont ceux qui disent non.
J’avais demandé une seule étreinte à Jean-Pierre. Nous avons fait l’amour une demi-douzaine de fois avant notre retour à Paris. Un retour où nous nous promettons de nous revoir très discrètement. Et il faut à tout prix que je le revoie. La meilleure façon d’obtenir quelque chose est de ne pas le demander tout de suite. Aussi, il va falloir que j’amène doucement le sujet de la promotion de Nathalie sur le tapis. En plus, le sexe avec Jean-Pierre, ce n’est pas de la poésie mais c’est jouissif. Il fait l’amour comme il mange : avec lenteur, application et voracité. Endurant juste ce qu’il faut, il se distingue par une langue insatiable et un sexe aux proportions très généreuses. Et si son corps lourd rend la position du missionnaire étouffante, je prends un vrai plaisir à le chevaucher, délicieuse impression de rebondir sur son gros bidon, merveilleuse sensation de s’empaler sur sa grosse virilité. Si c’est ...
... bon et profitable, pourquoi se priver de le revoir ?
Et puis le coup de froid, à peine rentrée chez moi, je reçois un autre message de Janus :« Recette marocaine : farcir une oie blanche avec le gros pilon d’un vieux dindon. » J’avais presque oublié le premier message et cela rend celui-là encore plus déstabilisant. En me douchant, en mangeant, en me couchant, je tourne mille questions dans ma tête, dont une lancinante : qui ? Nul ne peut savoir ce qui s’est passé au Maroc et j’ai beau passer mes collègues en revue, je ne vois pas qui pourrait agir ainsi. Ces questions me hantent et je suis quasiment prête à mettre fin à ma relation avec Jean-Pierre. Mais, en même temps, l’idée de l’échec m’est insupportable. Ma diablesse est hors d’elle : si quelqu’un veut jouer au malin avec moi, il va trouver à qui parler ! Et si je m’arrête maintenant, je n’amènerai jamais Janus à se dévoiler, ignorant son identité.
Je revois donc Jean-Pierre à trois reprises dans la quinzaine qui suit. Son prochain départ, et l’excès de travail qui en découle lui donnent une excuse toute trouvée pour expliquer à sa femme que, parfois, il doit rester tard au bureau. Nous nous voyons chez moi. À chaque fois, il arrive avec des fleurs et une boîte de chocolats – chocolats dont il mange la moitié pendant notre rencontre. Comme je n’ai plus de temps à perdre, j’amène délicatement le sujet de son remplacement sur le tapis. Il hésite entre Jacques, Étienne et Nathalie, ma chef de service. Il a une petite ...