1. Innocente diablesse


    Datte: 13/07/2018, Catégories: fh, ff, hplusag, fplusag, Collègues / Travail voyage, chantage, cérébral, photofilm, init, confession, Auteur: Toubab_7, Source: Revebebe

    ... poste… Oui ça m’arrangeait : j’avais enfin Jacques à mes pieds et, s’il passait directeur, j’aurais fait tout ça pour rien, il aurait fallu tout recommencer avec un nouveau chef… J’aurais pu te laisser tranquille mais… Je suis désolée… C’est plus fort que moi… Je ne voulais pas te faire de mal… Je t’aime bien… Je suis désolée…
    
    L’ambiance est plus apaisée. Je continue à en vouloir à Blandine mais ne parviens plus à la haïr. Pour la première fois depuis que je la connais, je me sens à égalité avec elle. J’apprécie qu’elle me parle de ses remords, de ses deux dernières nuits sans sommeil. Elle a effacé les photos et les vidéos me concernant, n’en laissant qu’une trace sur le DVD qu’elle m’a montré avant que je lui saute à la gorge. Elle est prête à faire tout ce que je veux pour obtenir mon pardon. Ma diablesse imagine aussitôt mille possibilités plus tordues et sordides les unes que les autres. L’angélique Audrey commande, elle, de lui pardonner. En attendant de discuter, nous parlons. Nous parlons comme deux copines qui se découvrent.
    
    Nous discutons de choses et d’autres autour d’un verre de vin. Puis deux. Puis trois… Les émotions, ça creuse. Je propose à Blandine de rester manger avec moi. Mais, avant, je prends une douche rapide car, avec tout ça, je suis dans le même état qu’au saut du lit. Quand je reviens dans le salon, je la retrouve endormie dans le canapé. C’est seulement là que je repense au baiser qu’elle m’a donné à la fin de notre lutte. Ce baiser, j’y ...
    ... repense pendant que je nous prépare de quoi grignoter. Une demi-heure plus tard, je reviens vers elle, toujours endormie en chien de fusil et je pose mes lèvres sur sa joue. Cela ne suffit pas à la réveiller alors je pose mes lèvres sur les siennes. Elle a une légère réaction. J’effleure sa bouche de ma langue. Elle s’entrouvre. J’insiste. Elle m’embrasse. Nous n’allons pas plus loin. Je l’invite à passer à table. Là, nous discutons mollement. Les émotions, ça fatigue. Je n’ai pas envie qu’elle parte. Pour la première fois depuis de longues semaines, je me sens bien. Elle peut rester dormir ici si elle veut. Elle accepte et, après avoir elle aussi pris une douche, elle me rejoint au lit où nous nous endormons sans faire d’autre folie que de se prendre dans les bras.
    
    Lundi matin : réveil en urgence. Je dépose Blandine chez elle avant de me précipiter au travail où Nathalie m’attend pour une réunion importante. Dans la voiture, Blandine et moi avons enterré la hache de guerre et promis de nous revoir le jeudi soir chez elle. Ma diablesse imagine mille possibilités offertes par l’alliance de l’ingénue et de la femme fatale. Groupe de choc capable de prendre même les positions les mieux retranchées. Si nous créons l’union sacrée nous conquerrons le monde ou, pour commencer, toute l’entreprise.
    
    Ainsi a commencé mon amitié avec Blandine. Une amitié qui prend une tournure nouvelle deux semaines plus tard. Soirée concert qui se termine dans un bar près de chez moi. Là, Blandine me ...