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EMILE et BEA 1. Une improbable rencontre
Datte: 12/07/2018, Catégories: Entre-nous, Hétéro Auteur: Emile, Source: Hds
... toute proche s’enquiert : « Ça va ? Vous avez mal ? ». Puis la jolie poitrine s’offre à la contemplation en gros plan alors qu’une main fine et douce élimine l’eau mêlée de sang de devant ses yeux. Le visage doux apparait surmonté d’une courte coiffure châtain et argent dans laquelle l’orage sculpte de petits ruisseaux sauvages. « Venez ! » dit-elle. Elle aide Emile à se relever et le soutient jusqu’à l’entrée de la véranda toujours entrouverte. Elle lui ôte sa cape de pluie et ressort la mettre à égoutter sous un appentis. Elle sèche son visage puis désinfecte la petite plaie au milieu du front créée par le choc. Pas plus de trois bandes de stéri-strip seront nécessaires pour la suturer. « Bienvenue chez moi ! Je m’appelle Bea. » dit la jolie naïade dont les vêtements détrempés épousent un peu trop les courbes. Emile est sans voix et ne cesse de la déshabiller du regard. « Je vois que ça va mieux ! » dit Bea en riant « Je propose que nous mettions nos vêtements à égoutter sous la véranda avant d’entrer dans la maison. » Elle se livre alors à un strip-tease laborieux tant sa vêture a du mal à glisser sur sa peau. La voici nue armée d’une serviette qui s’agite sur ses cheveux et son corps puis pénètre soigneusement son intimité humide de pluie. Emile est ému de cette jolie apparition. Il réalise alors qu’ils sont tous deux visibles depuis la route et en savoure d’autant plus l’audace. Rougissante, elle s’éclipse et revient armée de deux draps de bain immaculés. Elle ...
... s’approche alors et lui sèche les cheveux avec l’un d’eux comme on le ferait à un enfant. Attentive à sa blessure, elle ôte son T-shirt avec délicatesse et lui sèche son torse soigneusement épilé, humide de transpiration. « Dommage ! » dit-elle « J’aurais préféré une opulente toison ! ». Emile a le cœur qui bat la chamade et reste sans voix. Bea continue son exploration jusqu’à la nudité complète de son interlocuteur. « Emile ! » murmure-t-il, ridiculement nu, en tendant la main. Celle-ci reste suspendue dans le vide. Bea sourit et dépose un chaste baiser sur sa joue. Elle le couvre de l’une des étoffes et s’enroule avec dignité dans la deuxième, tels des sénateurs romains. Ils s’assoient dans les confortables fauteuils de la véranda et restent ainsi, muets, encore impressionnés par cette découverte intime de l’autre si promptement dictée par les éléments. Nos deux protagonistes se sentent entravés dans leur toge au tissu épais qui ralentit tout geste. Emile n’ose bouger par peur du ridicule et se contorsionne à minima. Il a la tête remplie des beautés intimes de son interlocutrice et s’applique à en conserver l’image mentale. Bea, plus à l’aise avec ce tissus noué au-dessus de sa remarquable poitrine, bouge avec davantage d’aisance. Le silence devient pesant. Elle propose de servir boissons chaudes ou froides qui sont les breuvages adaptés à ce moment de l’après-midi. Il la suit des yeux puis se lève pour l’accompagner jusqu’à la cuisine. Sa démarche est pataude entravée par la ...