Le coup de la panne
Datte: 08/07/2018,
Catégories:
ff,
jeunes,
inconnu,
parking,
amour,
revede,
Voyeur / Exhib / Nudisme
init,
nonéro,
portrait,
coupfoudr,
initff,
Auteur: Amélie, Source: Revebebe
... vous va ? Au troisième étage, appartement 312. Au fait, je m’appelle Céline.
— D’accord, Céline… moi c’est Daphné, dit la jeune femme en serrant la main de Céline.
— Je vous laisse, je suis vraiment en retard. Alors ce soir, d’accord ?
Et, ne laissant même pas le temps à Daphné de répondre, Céline s’engouffra dans sa voiture et, frôlant de peu un pilier, elle sortit par la porte du garage et disparut aussi soudainement qu’elle était apparue dans la vie de Daphné.
Un peu surprise par le départ précipité de Céline, tout comme par son invitation, Daphné retourna vers son véhicule la tête remplie de pensées confuses et éparses. Cette rencontre l’avait laissée désorientée et surtout en retard pour son travail.
Après une journée de travail somme toute banale, Daphné revint au parking qu’elle sous-louait dans la résidence étudiante de Céline, en se demandant bien de quoi elles allaient pouvoir parler. Elle se dit qu’elle allait juste accepter le verre qu’on lui proposait et s’éclipser dès que possible pour éviter de tomber dans l’embarras d’un long silence pesant qui ne manquerait pas d’arriver, elle en était sûre.
« 309, 310, 311, ah ! 312 ! Voilà, c’est là, se dit Daphné. Bon, un peu de courage, après tout cette fille est plus jeune que toi, tu n’as aucune raison d’appréhender une trentaine de minutes avec elle, ne sois pas idiote, en plus tu es plus grande qu’elle et puis elle n’avait pas l’air bien dégourdie ce matin ! Oh, mais qu’est-ce que je raconte, moi ? ...
... Pourquoi suis-je autant à cran à cause d’elle ? Bon allez, cette fois tu sonnes, tu lui souris quand elle t’ouvre, tu bois un coup et tu t’en vas poliment pour manger un petit morceau chez toi en regardant ta série préférée… pffff… allez… »
Daphné réussit à poser un doigt tremblant sur la sonnette du n° 312 et après un petit instant, la porte s’ouvrit sur un grand sourire à peine voilé de quelques mèches châtain foncé :
— Bonsoir ! Entrez, entrez, mettez-vous à l’aise, laissez-moi prendre votre veste.
Et Céline s’empressa de mettre la veste sur la seule chaise du petit studio qu’elle habitait depuis un peu plus de huit mois. Daphné jeta un regard d’ensemble à la pièce. Elle en eut vite fait le tour : la kitchenette, tout de suite à gauche en rentrant, un bureau avec une chaise, une table basse avec une petite télé posée dessus, un lit une place complètement recouvert de coussins multicolores et aux tissus variés, un placard et une petite bibliothèque remplie de livres et de BD. Pas très folichon mais l’accueil et l’aisance de Céline firent s’envoler toutes les idées étranges et toutes les angoisses de Daphné en quelques secondes.
— Asseyez-vous sur le lit, c’est l’endroit le plus confortable.
« Il y a quelque chose chez cette fille qui fait se sentir tout de suite à l’aise, j’ai déjà l’impression d’être importante alors que je la connais à peine », se dit Daphné à elle-même.
— C’est pas très grand mais j’ai décoré un peu et je me sens chez moi.
« Qu’est-ce qui ...