Yann - Histoires de Sexe

Yann

... pareil, quand même… c’est vraiment incroyable… cette fille avec sa bite énorme…

La voix claire d’Océane tire la jolie brune de ses rêveries érotiques :

— Coucou ma belle !

L’interpellée lève la tête pour découvrir justement ses deux amies.

— Ah, tiens, salut !
— Eh ben t’as l’air contente de nous voir… ironise Lisa.
— Je crois que c’est pas nous qu’elle espérait trouver là, ajoute Océane.
— Mais non, les filles, c’est pas du tout ça ! C’est juste que…

Clarisse semble chercher un instant ses mots.

— C’est juste que tu veux garder Julie pour toi toute seule ! s’amuse Océane. Mais ne t’en fais pas, je ne vais pas te la piquer, je dois filer tout ranger avec mes parents, on ne va pas tarder à partir. Je suis venue vous dire au revoir.
— Oh déjà !

La jolie brune la prend dans ses bras, puis la troisième jeune femme de même.

— On a passé de bons moments, sourit finalement la petite blonde un peu ronde, déclenchant l’hilarité des deux autres, qui pensent évidemment aussitôt à celui qu’elles ont vécu peu avant dans la douche avec l’hermaphrodite.
— Bon, par contre, reprend Lisa, moi je ne pars que demain, et j’ai bien l’intention de me rattraper ce soir !

Océane ricane encore, mais Clarisse l’observe avec un mélange de compréhension et de défiance.

— Allez, je file. On s’appelle, les filles, hein ?

Elles acquiescent et se serrent une nouvelle fois dans leurs bras, et la blondinette finit par s’éloigner. Presque au même moment, une femme d’une ...

... cinquantaine d’années s’approche et interpelle Lisa.

— Ah, tu es là, ma puce ! On te cherchait partout ! Viens, pour le dernier soir, papa nous paye le restaurant, on y va tous en famille.
— Hein ? proteste-t-elle. Mais non, ce soir, je ne peux pas, j’ai… euh… j’ai un truc hyper important de prévu avec les copines pour le dernier soir !
— Oh, je t’en prie, Lisa, pour une fois qu’on va au restaurant ! Allez, dépêche-toi, on ne va pas tarder.

Et la mère de Lisa tourne les talons sous le regard amusé de Clarisse.

— Ta mère a raison, Lisa, badine-t-elle, c’est essentiel, ces moments en famille…
— J’ai bien compris que tu veux te garder Julie pour toi toute seule, mais je te préviens que tu as intérêt à m’en laisser un peu !
— Ah ? Sinon quoi ?
— Pfff ! Je vous rejoins dès que possible. Vous serez où ?
— Mystère…
— Garde-m’en un peu, quand même !

Et elle s’éloigne, pour le plus grand plaisir de Clarisse. Il est 20 h 10. Elle se met à arpenter en long et en large les environs du bar du camping. À cette heure, il y a beaucoup de monde ; les apéritifs coulent à flot, et fusent de gros éclats de rire. Il fait encore doux ; de nombreux hommes sont torse nu ; de nombreuses femmes en maillot de bain. Elle-même s’est vêtue léger : une courte robe claire, avec de jolies petites rayures discrètes ; ça lui va à ravir. Elle déambule en cherchant Julie. Elle ne l’a vue que sous la douche, et ensuite, un instant, rhabillée, avant qu’elle n’en sorte, mais elle est sûre de pouvoir ...