1. Par les cornes (1)


    Datte: 06/07/2018, Catégories: BDSM / Fétichisme Auteur: 666Forge, Source: Xstory

    ... haut ; pourquoi vers le haut ? Je regarde en l’air, il me glisse alors son autre main dans le creux du dos. Ha ! Mon corps a tremblé, je sens sa main comme une brûlure qui me fait l’effet au ventre des papillons d’une envie irrésistible...
    
    — Vous voyez, ne me résistez pas, venez.
    
    Il descend, je le suis. Pourquoi le suis-je ?! Haaa, je suis si curieuse ? C’est plus calme ici. Il ouvre une porte, elle grince cette porte ; cela résonne, j’imagine que la pièce est grande. Ha oui ! c’est grand. Il y a un bureau, c’est donc son bureau. Sa chaise royale ; dis donc ! Il est bien installé le "maître" !. Je souris bêtement et lui demande :
    
    — Vous, on vous surnomme le maître des lieux, vous...
    
    — Si je le suis ? Pourquoi ? Comment ?
    
    — Qui êtes-vous ? Je lui demande.
    
    — Le maître en ces lieux...
    
    — De cette. Eglise ?
    
    — En ces lieux. Il me répond d’un air plus sérieux, je ne pense pas aller plus loin dans les détails...
    
    Il ouvre ses bras tendus vers le bas, le temps de baisser la tête pour regarder, d’un sursaut, il relève ses mains, et claque des doigts. Je sursaute, je le regarde et j’aperçois son regard. Il est amusé.
    
    — Je suis un homme un peu, tiens, suis-je même un homme ?
    
    — Bien sûr, cela se voit...
    
    — Ha.
    
    Il a l’air déçu de ma réponse ? Je ne comprends rien...
    
    — Pourquoi êtes-vous venue ici ? me demande-t-il.
    
    — Je suis, curieuse, je crois, je ne sais pas pourquoi, je suis vraiment désolée, il ne fallait pas non. Je le sens bien...
    
    Il me ...
    ... sourit ; de tous les rictus, je crois que celui-ci est le plus terrifiant de beauté, car c’est celui que j’arrive à imaginer dans son regard noir...
    
    — Vous le sentez ? Vous sentez réellement cela ?
    
    Je crois, je ne suis pas sûr du tout, je sens, toujours ces papillons dans mon ventre, trop de vin ? Juste un verre, merde quoi...
    
    — Vous les sentez ?...
    
    — Qui ?
    
    — Bon ! Il fit un sursaut, encore, se retourna et s’assoit sur sa chaise et croise ses jambes...
    
    Sa main droite frôle son masque, on dirait qu’il fait mine d’agacement, mais avec le masque, cela rend la chose un peu drôle, comme un spectacle de marionnettes, son autre main caresse délicatement son genou du dessus. Je lui dis :
    
    — Pardon, j’ai l’impression de n’avoir jamais les bonnes réponses...
    
    — Ho si. Vous les avez, il a répondu rapidement.
    
    Sa main est toujours sur son masque, et cela sonnait comme une plainte. Il, assis comme cela, il est plutôt. Bref, il faut que j’arrive à partir d’ici. Je me retourne vers la porte, mais avant, que vais-je lui dire ? Au revoir ? Juste comme cela ? Il faut que j’invente quelque chose là, Ah !
    
    — Il...?
    
    Il est si près ! Combien de temps a-t-il eu le temps de se relever et venir jusqu’à moi ? Je pars dans mes pensées, bon Dieu !!!
    
    — Ah non, il faut arrêter de l’appeler ici, s’il vous plaît... ! me dit-il, en mettant le dos de sa main sur ma joue. Ses gestes sont dénués de sens, mais si gracieux...
    
    Mais je ne dis rien !
    
    — Vous le savez déjà.
    
    Oui, ...
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