1. Catherine II, une grande amoureuse


    Datte: 03/07/2018, Catégories: fh, ff, historique, Auteur: André 59, Source: Revebebe

    ... amant. Il jouit aussitôt en elle en jets puissants ; la semence déborde, inondant le cul et les cuisses de l’impératrice. Elle peut être tranquille : il n’y aura pas de bâtard menaçant l’avenir du trône. Mais Catherine a encore la fougue de la jeunesse et désormais l’expérience de la femme mûre ; elle en veut toujours plus. Le temps de se restaurer et de reprendre son souffle, sa bouche repart à l’assaut. Notre pauvre Igor Oulianovitch va être rincé jusqu’au bout de la nuit.
    
    Au petit matin, alors que l’aube se lève, elle s’étire dans ses draps de satin et regarde en souriant le jeune homme qui dort à ses côtés en ronflant doucement. Son ventre est encore en feu. En se caressant, elle revoit l’air effaré du capitaine Otchakov lorsqu’il est entré dans « la chambre des plaisirs » quelques heures plus tôt, et elle s’amuse à repenser à ses propres débuts.« À l’époque, j’étais très turbulente ; je montais à califourchon sur mes oreillers jusqu’à épuisement. » Elle rit intérieurement en revoyant cette scène.
    
    Quelle godiche elle était lors de son arrivée en Russie, elle, jeune princesse allemande, Sophie von Anhalt-Zerbst, promise à la plus haute destinée par la volonté de l’impératrice de toutes les Russies Elizabeth ; elle n’avait pas d’héritier et avait donc désigné comme tel son neveu, le grand-duc Pierre. Sophie, rebaptisée Catherine dans la religion orthodoxe, devait devenir son épouse. Deux jeunes gens appelés au plus brillant avenir pour régner sur la plus puissante ...
    ... monarchie d’Europe. Elle était jeune, innocente, ardente.
    
    Les cinq premières années de son mariage furent un calvaire. Elle ne demandait rien, rien d’autre qu’être aimée et donner un héritier au Trône, mais son mari préférait jouer avec des soldats de bois et se saouler avec ses amis plutôt que la toucher, fût-ce du bout des doigts. Un soir où, jouant d’audace, elle avait voulu le caresser pour l’encourager à la prendre, il l’avait repoussée avec horreur. Nuit après nuit, ce n’était qu’humiliation et frustration.
    
    Au bout d’un an, l’impératrice s’était inquiétée de voir le ventre de la grande-duchesse désespérément plat ; elle avait convoqué la jeune femme. Furibonde, elle l’avait accusée de frigidité et lui avait donné l’ordre de se dévêtir. Elizabeth avait longuement examiné ses seins ronds et fermes, ses cuisses fuselées et surtout son sexe blond à la fente délicatement dessinée. Et que dire de la finesse de sa peau, de la blancheur de ses dents, de l’éclat de ses cheveux ?
    
    — La marchandise est bonne ; c’est que vous ne savez pas la vendre. Rhabillez-vous et patientez dans le salon. Telle est ma volonté. Disparaissez !
    
    Alors qu’elle attendait dans l’antichambre, Catherine avait parfaitement entendu les éclats de voix provenant des appartements impériaux.
    
    — Une oie blanche ! Nous avons mis dans son lit une oie blanche incapable de l’exciter et de le satisfaire !
    
    Voilà ce qu’avait soupiré l’impératrice Elizabeth en analysant la situation, mais elle s’était ...
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