1. Détente


    Datte: 01/07/2018, Catégories: fh, ff, fbi, jeunes, copains, piscine, fgode, fdanus, Humour Auteur: Gufti Shank, Source: Revebebe

    ... de Tania ; elle disait que la plupart des candidates étaient issues du X ; eh ben, ça se confirmait. Les deux "comédiennes" se mirent à discuter sans plus faire attention à nous :
    
    — Alors ? Ça fait super longtemps qu’on s’est pas vues !
    — Ben oui, j’ai fait une pause depuis bientôt six mois. J’ai rencontré quelqu’un…
    — C’est vrai ? C’est super, Lisa !
    — Oui. Mais il aime pas trop l’idée que je tourne du X…
    — Eh oui ! C’est chiant, les mecs, hein ?
    
    C’était Audrey, qui n’avait pu s’empêcher d’intervenir. Estelle esquissa un sourire et continua :
    
    — T’as qu’à faire comme moi, fais juste du FF.
    — J’sais pas, je vais voir. Et toi ?
    — Oh ben moi, je rencontre quelqu’un régulièrement, dit la blonde avec un sourire. Mais rien de bien sérieux. Je baise à droite à gauche, c’est tout…
    — Des mecs ou des filles ? demanda sa copine en riant.
    — Les deux.
    
    Audrey sembla une fois encore davantage captivée. Moi ça me saoulait et je commençais à me sentir très fatiguée. Je me levai en disant :
    
    — Je vous laisse. À plus tard.
    — ...
    ... Salut, à tout à l’heure, dit Estelle.
    
    Puis à Audrey :
    
    — Je suis dans ma piaule, si tu me cherches.
    
    Elle m’adressa un clin d’œil et me fit signe de m’approcher. Je m’avançai jusqu’à être à côté d’elle et m’accroupis pour être à sa hauteur, croyant qu’elle voulait me dire quelque chose tout bas. Mais elle se contenta de me serrer dans ses bras et de me rouler un gros palot. Du coin de l’œil, j’apercevais Estelle et Lisa qui nous observaient, amusées.
    
    — Je te rejoins… dit finalement Audrey en me libérant.
    
    Je la regardai en essayant de comprendre, mais rien ne vint. Je levai le camp en saluant une dernière fois et décidai en bâillant d’aller m’étendre quelques minutes. Le restaurant était plein ; je sortis en passant entre plusieurs tables complètes de jeunes femmes toutes plus belles les unes que les autres, qui me regardaient marcher de leurs yeux critiques.
    
    Je parvins à ma loge et, après avoir poussé suffisamment les dizaines de fringues qui l’entassaient, m’allongeai sur la banquette et m’endormis presque immédiatement. 
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