1. L'Autre Univers (2)


    Datte: 28/01/2018, Catégories: Hétéro Auteur: Angell, Source: Xstory

    Tirée d’une histoire vraie...
    
    Mon cœur bat à toute vitesse, alors que le panneau de changement de pays arrive à vive allure. Mon GPS m’indique que je ne suis plus qu’à quelques kilomètres de ma destination finale. J’ai le souffle court, les sens engourdis, et la gorge serrée, comme à chaque fois...
    
    Je ralentis légèrement,quand je prends la sortie qui me mène à elle. La route est dégagée, linéaire, traversant des plaines, des champs, des forêts... La campagne du nord, fraîche, tout comme celle que je viens voir...
    
    Je finis par arriver dans une petite ville : des maisons en pierres, une église, un bar-tabac, et c’est tout. Je tourne sur une petite ruelle qui se termine en cul-de-sac avant de me stopper contre le trottoir, face à une Maison-Blanche d’un étage. Je suis chez elle, enfin.
    
    J’ai les mains moites, le cœur qui bat la chamade, et envie de faire demi-tour. Pourtant, les quatre cents kilomètres que je viens de faire me forcent à ouvrir ma portière, pour enfin sortir, et aller jusqu’à mon coffre. Je récupère un pack de bières, ainsi qu’une boîte de chocolat et un bouquet de fleurs. Une fois ma marchandise dans les bras, mon sac de vêtements sur le dos, je ferme ma voiture à clé. Je m’engage sur le petit chemin, face à la maison, puis toque à la porte, la boule au ventre.
    
    Sa voix me parvient à travers le battant de bois blanc : chaude, accueillante, douce... Mon cœur accélère, tentant de faire rougir mes joues, mais je tente de faire bonne figure, quand je ...
    ... l’entends :
    
    — J’arrive !
    
    Je tangue d’un pied sur l’autre, jusqu’à ce qu’enfin, elle m’ouvre la porte d’un grand geste théâtral. Ma mâchoire tombe lorsque je vois ses yeux marron rencontrer les miens. Ses longs cheveux bruns tombent le long de son dos jusqu’à ses hanches étroites. Son pull à l’effigie de Mickey me fait sourire, tandis que mon regard finit par se perdre sur ses lèvres... Et à tout ce que je rêve de lui faire subir.
    
    Au bout d’une dizaine de secondes, après avoir fini de nous jauger du regard, je peux enfin refermer la bouche, pour lui dire simplement :
    
    — Bonjour, toi.
    
    — Bonjour.
    
    Elle me lance un petit regard amusé, avant que je ne lui montre mes mains chargées :
    
    — Il y a moyen que je pose cela quelque part ?
    
    Elle s’efface de la porte, me laissant entrer dans l’intérieur frais de la maison. J’enlève rapidement mes chaussures, le temps qu’elle referme la porte, avant de passer devant moi en roulant doucement des hanches :
    
    — Je te suis, princesse.
    
    Comme à chaque fois que je la surnomme ainsi, elle rougit, puis me conduit à l’étage, pour que je pose mes affaires dans sa chambre. Cette dernière est grande, spacieuse, avec un grand lit deux places, ainsi qu’une armoire, le tout dans des tons noirs et blancs. Je m’imagine déjà avec cette belle brune, sous ses draps, à parcourir son corps avec mes doigts, puis ma langue. Prendre possession de son être, la faire gémir, puis enfin...
    
    — Jordan ?
    
    Je sursaute, revenant à la réalité, et à la ...
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