1. Le vingt-deux décembre (acte d'amour)


    Datte: 30/06/2018, Catégories: fh, copains, extracon, Collègues / Travail Oral Auteur: Amoureux au Québec, Source: Revebebe

    ... tissu pour récupérer tes fluides. Je plonge mon visage, attiré irrésistiblement vers ton intimité, mais quelque chose me surprend, que je ne saisis pas tout de suite.
    
    Et là, brusquement, tes jeans descendus à mi-cuisse, ta voix transformée par l’excitation, tu te redresses, tu te reprends et me dis :
    
    — Non, je ne peux pas te laisser faire ça…
    
    Je ne t’écoute pas, je ne comprends pas, et j’ouvre ma bouche pour la coller sur ta culotte, en plein sur cette zone humide, que je me mets à lécher sans contrôle. Tu appuies sur ma tête pour me repousser, et là, je comprends… cette humidité, cette odeur différente, ce goût différent. Le souffle court, je repose ma joue sur ta cuisse, relevant les yeux vers toi, essayant de reprendre mes esprits.
    
    — Tu lui as fait l’amour ce matin, c’est ça ?
    — Juste avant de venir travailler… Je sais que tu ne vas pas me croire mais j’avais oublié jusqu’à ce que tu commences à me déshabiller.
    
    J’embrasse le haut de tes cuisses, plus lentement cette fois-ci, et tu me laisses faire. Je me rapproche de ton sexe en continuant d’embrasser ta peau et cette fois-ci je reconnais tout de suite l’odeur si caractéristique du sperme. J’essaie d’organiser mes pensées, je me trouve bête de ne pas avoir prévu cela… Tu es avec lui, alors bien sûr qu’il fallait m’y attendre… Je n’ai jamais été dans cette situation avant. Pour un homme purement hétérosexuel comme moi, il y a quelque chose d’humiliant à être au contact des fluides d’un autre homme. Mais je ...
    ... ne peux non plus nier le désir immense que j’ai à te goûter et à te donner du plaisir. Surtout, surtout, je réalise qu’il me faut t’accepter comme tu es présentement, et ça veut dire en couple. Je réalise que si j’ai la chance que tu t’offres encore à moi dans le contexte actuel, alors il me faut te prendre comme tu es, et te donner encore plus de passion, si c’est possible, que je ne le ferais dans des conditions normales. Alors, toujours à genoux devant toi, je te regarde droit dans les yeux en finissant de tirer sur tes jeans jusqu’à ce qu’ils tombent à terre, et je te dis :
    
    — Enlève ta culotte.
    
    Puis :
    
    — Mets-toi plus au bord du siège.
    
    Et, sans te quitter des yeux, j’avance à nouveau mon visage entre tes cuisses. Tu m’arrêtes une dernière fois de la main, me demandant :
    
    — Tu es sûr ?
    
    Ce à quoi je ne réponds pas et je viens coller ma bouche à ton sexe, avec le désir de l’épouser, d’en connaître toute la géographie, de laisser tes fluides couler dans ma bouche et m’enivrer de tes parfums. Petit à petit je vais me concentrer sur tes sensations, stimulant ton clitoris de ma langue pendant que mes doigts te pénètrent. Arquée dans le plaisir, tu as posé une cuisse sur mon épaule, ton pied nu reposant sur mon dos, et tu t’agrippes à mes cheveux.
    
    J’adore être dans cette position, à genoux et au sol devant toi, avec pour but unique de te donner autant de plaisir que je peux. À ce moment-ci, c’est ma raison d’être, mon rôle sur cette planète, rien ne compte que ...