1. Saison 1 - Épisode 3


    Datte: 29/06/2018, Catégories: h, fh, hplusag, religion, sales, hotel, vengeance, Voyeur / Exhib / Nudisme Oral sf, Auteur: Domi Dupon, Source: Revebebe

    ... nature.
    — Mélisse a raison. Y va pas nous faire un trou où on en déjà, poétisa Armand.
    — C’est là où vous vous trompez, intervint posément Yvane. L’U. S. D. n’a guère d’influence à Nordec…
    — Tu veux dire qu’elle n’a aucun adepte, la coupa Mélisse.
    — Elle n’en a pas pour l’instant, intervint L. -O.
    — Mais elle en aura vite, continua Yvane. Mais là n’est pas le problème. Vous connaissez tous peu ou prou, la doctrine de l’église de Saint-Ahmed.
    — Un ramassis de ce qu’il ya de pire dans le christianisme et l’islam, la coupa L. -O. La religion au centre de tout. La position de la femme. Plus d’études supérieures pour elles. La censure.
    — L’interdiction de toute relation sexuelle hors mariage. Le rejet des homosexuels, renchérit Yvane avec un regard faussement compatissant en direction de Mélisse et de Gaël.
    — Le rejet des homosexuels, t’es gentille. Leur mise hors-la-loi, tu veux dire, martela L. -O.
    — Les camps de rééducation, enchaîna la mairesse.
    
    Les deux se renvoyaient la balle comme dans un sketch bien répété. Les trois autres les regardaient, muets.
    
    — Ils veulent aussi la peine de mort pour les femmes adultères.
    — Seulement la prison pour les hommes.
    — On pourrait continuer longtemps comme ça. Juste une dernière chose, qui te concerne particulièrement Armand, l’interdiction du tabac et de l’alcool.
    — Putain !
    — Armand, c’est un mot que tu vas devoir bannir de ton vocabulaire, ironisa Yvane. Sinon, tu iras faire un tour en camp.
    — Tout ça on le savait ! ...
    ... Mais c’est pas parce qu’on aura ceprêtruc dans la commune que ça va changer nos vies, affirma Armand.
    — C’est ce que vous croyez !
    
    Les cinq conspirateurs ébahis se retournèrent vers la porte. Brigide, appuyée contre le chambranle, les fusillait du regard. Avant que quiconque n’ai le temps de parler, elle enchaînait.
    
    — Pourquoi croyez-vous que je suis venue chez mon oncle, dans ce bled pourri ? Je les connais ces moines.
    
    Elle leur expliqua. Elle vivait dans une petite ville en Côte d’Or où la pratique religieuse n’était guère plus répandue qu’à Nordec. Sans le chômage, la vie aurait été agréable. Puis ils étaient arrivés. Au début onctueux, débonnaires, patelins, ils avaient prêché la bonne parole. Apparemment sans grande efficacité. En réalité, ils avaient ciblé deux populations : les vieux, réactionnaires par nature et les jeunes hommes, sans emploi. En deux ans, la ville était sous leur coupe. Le conseil municipal votait une délibération, autorisée par l’empereur, qui soumettait les habitants de la commune aux lois de l’U. S. D. Brigide avait dû abandonner la fac. Une voisine l’avait surprise en train de flirter avec un garçon et l’avait dénoncée. Elle avait dû fuir pour échapper au camp.
    
    Un silence pesant accueillit la fin de son récit. Ses auditeurs, abasourdis, tiraient des gueules d’enterrement. Yvane, une fois encore, rompit le silence :
    
    — Et ce que vous racontait Brigide se passait sous le règne de Nicolas. Quand les prêtrimams n’avaient aucun pouvoir ...
«1234...10»