1. La fille du métro


    Datte: 28/06/2018, Catégories: fh, complexe, gymnastiqu, train, pénétratio, init, confession, Auteur: Biwood, Source: Revebebe

    Elle est montée à la station Louvre-Rivoli, sur la ligne 1, et s’est assise en face de moi. Alors que les autres passagers étaient occupés à vaquer à leurs occupations, je me suis mis à l’observer furtivement. Cette fille devait avoir entre 25 et 30 ans, elle avait des cheveux blond vénitien qui lui arrivaient jusqu’aux épaules, des yeux bleus perçants et des taches de rousseur sur le visage. Elle portait un top noir qui laissait apparaître sa poitrine généreuse, ainsi qu’un jean troué et délavé. Ce look, tout comme ses taches de rousseur, lui donnait un air de femme enfant qui n’était pas pour me déplaire.
    
    Afin de mieux l’observer, je fis semblant de regarder la carte des stations située au-dessus de sa tête. Comme toutes les autres femmes qui m’attiraient, elle descendrait dans deux ou trois stations sans que j’aie eu le courage de l’aborder.
    
    Mon existence me fatiguait. J’avais 28 ans et je n’avais jamais couché avec aucune femme. Plusieurs fois, j’avais songé à aller voir des prostituées, mais au dernier moment j’avais fait demi-tour. Cela n’avait rien à voir avec des questions morales, bien au contraire, mais je voulais que la première femme avec qui je couche m’enlace en me disant qu’elle m’aime.
    
    Tout ce que je désire, c’est sentir une chaleur féminine sur mon corps et me réveiller tous les matins en humant l’odeur de l’être aimé.
    
    Depuis quelques années, j’étais entré dans un cercle vicieux : je me trouvais trop gros pour aborder les femmes et pour tromper ...
    ... cette solitude, je m’empiffrais. Aujourd’hui, je pèse plus de cent kilos pour seulement 1 m 68. J’en suis même arrivé à un point où voir un couple s’embrasser dans la rue me donne des envies de suicide.
    
    Chaque matin, j’éprouve du chagrin en voyant mon visage disgracieux dans le miroir, c’est pourquoi j’ai peint en noir tous les miroirs de ma maison. Pourtant, j’ai essayé de changer : pendant deux mois, je suis allé au sport tous les jours. Je me dépensais, je restais plus de deux heures, mais le soir, en trouvant mon appartement vide, je mangeais. J’avalais des dizaines de hamburgers et de frites tous les soirs pour oublier ma tristesse. Après deux mois de sport, ne voyant pas de résultat, j’ai tout simplement arrêté.
    
    Pendant que je divaguais sur mon existence misérable, la mystérieuse fille est descendue à la station Champs-Élysées-Clémenceau. Comme toutes les autres, je l’ai laissé partir sans rien dire.
    
    Alors, je suis rentré chez moi, m’empiffrant de hamburgers, buvant des sodas avant de me coucher dans mon lit, comme tous les soirs : seul. Le lendemain, je suis retourné à mon boulot minable, essuyant les quolibets de mes collègues sur mon poids. Puis, comme les jours précédents, j’ai pris le métro. Elle était encore là, assise à l’autre bout de la rame. Pendant quelques minutes, j’ai recommencé à divaguer sur mon existence misérable. Puis, sur un coup de tête, je suis descendu à la station Champs-Élysées-Clémenceau. Je l’ai suivie en restant assez loin pour ne pas ...
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