1. Et plus si affinités


    Datte: 25/06/2018, Catégories: ff, Collègues / Travail Oral fdanus, init, Auteur: Cupid Come, Source: Revebebe

    ... pas que vous cédiez au découragement par manque de soutien ici.
    — Hé bien, oui, je suis libre j’imagine, pourquoi pas balbutiai-je. J’étais un peu désarçonnée, mais aussi revigorée par l’intérêt qu’elle me portait, à moi ou à ma bonne intégration ici, séduite par ses compétences de chef d’équipe.
    — Adjugé donc. Voulez-vous que je passe vous prendre chez vous vers 19 heures ?
    
    J’acquiesçai et nous en restâmes là.
    
    L’après midi se déroula relativement bien, sans que les petites piques d’usage ne m’atteignent particulièrement.
    
    J’hésitai assez longuement sur la tenue à adopter, et après maints essayages optai finalement pour la simplicité, enfilant un jean assez moulant surmonté d’un petit top blanc. Satisfaite de mon reflet dans le miroir, je me parfumai légèrement, me chaussai de fines tennis, m’emparai de mon sac à main posé sur une chaise dans l’entrée et sortis, claquant la porte derrière moi.
    
    Il faisait doux et une légère brise caressait agréablement mon visage. Bientôt elle arriva, venant à ma rencontre sur le trottoir. Elle était ravissante, rayonnant d’un charme serein. Elle me dirigea vers une rue transversale, s’assurant que je n’étais pas allergique aux transports en commun, en m’expliquant le plus naturellement du monde qu’elle ne souhaitait pas utiliser sa voiture au cas où elle déciderait finalement de se saouler avec moi pour oublier nos conditions de travail déplorables. Elle était vraiment sympa et avait le don de me mettre à l’aise alors que je ...
    ... suis plutôt timide d’une manière générale.
    
    Le repas se déroula sans accroc, elle m’exposa en détail la situation au travail, avec beaucoup de recul et d’humour, se moquant sans méchanceté de mes collègues et me prodigua de nombreux conseils pour réussir mon intégration, m’assurant son soutien indéfectible parce qu’elle m’avait toujours beaucoup apprécié et cru en moi. Apéritifs et vin aidant, les inhibitions disparurent et la discussion s’éloigna rapidement de considérations professionnelles pour aborder des rivages plus personnels. Bientôt elle souhaita que nous nous tutoyions. J’acceptai après que nous ayons décidé de maintenir plus de distance au bureau, au moins dans un premier temps.
    
    Nous rîmes beaucoup et franchement, je me sentis réellement revivre après ces semaines un peu glauques, et je réalisai vite que je m’amusais bien plus qu’avec mes groupes d’amis que je voyais le samedi soir. Nous parlâmes de cinéma, de télé, de livres, de garçons, de la vie, la sienne, la mienne, et je fis jouer à plein mon sens de la répartie.
    
    Après avoir réglé l’addition, elle me demanda :
    
    — Aline, ça te dit de passer chez moi, c’est à deux pas, pour prendre un dernier verre, papoter, et plus si affinités…
    
    Nous éclatâmes toutes les deux de rire, nous étions un peu hystériques, après quoi je la fixai, puis répondit avec une sincérité rare :
    
    — Je m’amuse vraiment beaucoup, je n’ai vraiment pas envie que cela se termine, allons visiter ton palace.
    
    Je me sentais libre et ...
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