1. Orgie Romaine


    Datte: 21/06/2018, Catégories: fh, ff, fbi, hplusag, extracon, freresoeur, uniforme, bain, fête, amour, volupté, hdomine, pénétratio, Partouze / Groupe historique, ecriv_c, Auteur: Pablo & Mariane, Source: Revebebe

    ... plusieurs soles après en avoir négocié le prix. Elle était très douée à ce jeu là. L’esclave qui l’accompagnait se saisit du paquet et continua à la suivre dans le dédale des échoppes. Elle rentra chez elle en fin de matinée, sa domestique chargée des mets délicats qui seraient servis le soir même.
    
    Aemilia l’attendait dans le jardin. Elle se prélassait sous un pin parasol, profitant de la fraîcheur qu’apportait le bassin tout proche, dans lequel nageaient quelques poissons chats.
    
    — Les lotus ont fleuri tôt cette année…
    
    Son aînée ne répondit pas. Elle fixait la surface de l’onde d’un air concentré, les sourcils froncés, les lèvres pincées. Mariane se rapprocha et lui toucha l’épaule. Elle revint immédiatement dans la réalité.
    
    — Excuse-moi, je me demandais quelle tenue j’allais porter ce soir, annonça-t-elle dans un soupir de désespoir.
    — Encore ! s’esclaffa la maîtresse de maison. J’avais cru comprendre que tu avais décidé hier !
    — Oui, mais…
    
    Et il s’en suivit une longue explication sur les couleurs et les matières, les coiffures et les parfums, la forme des robes et les chaussures qui lui seyaient le mieux.
    
    Les deux jeunes femmes étaient autant différentes physiquement que moralement. L’aînée, plutôt petite, avait des formes propices à attirer tous les Romains : généreuses, avec des cheveux châtains clairs et des yeux d’un bleu envoûtant. D’une nature frivole et coquette, elle passait ses journées à se parer devant un miroir ; et chaque nuit dans les ...
    ... bras d’un nouvel amant. Mariane, bien qu’elle ne fût pas beaucoup plus grande qu’elle, semblait avoir encore un corps d’enfant : très mince, une poitrine menue. Ses yeux noirs et sa chevelure tout aussi foncée rappelaient à certains les nymphes, compagnes de Diane ; à d’autres les folles Bacchantes, inspirée du dieu du vin et de l’excès. Mais son caractère était à l’opposé de celui de ces femmes en transe. Elle aimait le calme et la tranquillité de sa villa. Bien qu’elle n’eût pas reçu une éducation approfondie, elle savait lire et écrire et adorait, les jours de grosses chaleurs, s’installer dans le jardin pour lire l’Odyssée ou pour composer des poèmes. Mais, il est vrai que malgré son aspect de respectable patricienne, il lui arrivait de rêver d’une vie moins sage et elle voyait, avec le rouge aux joues, sa plume dévier du côté de des vers plus coquins.
    
    (…)
    
    La journée passa très vite. Après avoir donné des ordres en cuisine, Mariane rejoignit sa sœur dans ses appartements privés. Elle semblait plus détendue et reposait ses membres alanguis dans un baquet d’eau bouillante. Mariane laissa glisser sa tunique sur le sol.
    
    Le baquet était trop petit pour deux. Elles étaient assises l’une en face de l’autre. Les jambes de Mariane s’allongeaient entre celles de sa sœur et venaient chatouiller sa toison claire. L’esclave rajouta un seau d’eau chaude. Les jeunes filles poussèrent de petits cris, moitié de douleur, moitié de plaisir. Mariane se saisit d’une sorte d’éponge et ...
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