1. Les Beltaynes (1)


    Datte: 20/06/2018, Catégories: Erotique, Auteur: Lewis Lestrange, Source: Xstory

    ... Au centre, la signature de Pauline, sous la mention « Pour l’Ordre des Beltaynes, chapitre de Nanterre, l’Ultima Sororis, Pauline R... ». Et à droite, une signature inconnue, sous les mots : « Le Frère certificateur ».
    
    Jeanne avait lu la page avec avidité. Comprenait-elle bien la dernière phrase du paragraphe ? Cela signifiait-il que Chloé avait fait l’amour à un parfait inconnu sous les yeux de trois autres femmes ? Jeanne imaginait sa grande sœur nue, enlacer un Matthis qu’elle visualisait comme un grand garçon d’une vingtaine d’années, aux cheveux châtains décoiffés. Elle voyait la main de Matthis se poser sur la fesse de Chloé pour mieux la presser contre lui, pendant que Chloé l’embrassait et s’empressait de déboutonner sa chemise. Elle voyait sa sœur s’agenouiller, dégrafer le bouton du pantalon, tirer les vêtements de Matthis vers le bas pour dévoiler une érection que Jeanne imaginait solide, épaisse, juste assez longue pour déchaîner l’appétit d’une bonne petite salope comme Chloé.
    
    C’est quand elle imagina les lèvres de Chloé se refermer sur le gland que Jeanne cessa de résister. Sans quitter des yeux la page qu’elle venait de lire, elle ouvrit le tiroir de sa table de nuit, le fouilla du bout des doigts, en tira son gode, et d’un geste décidé se l’enfonça dans le vagin à l’instant même où elle visualisait Chloé, allongé sur le dos, recevoir le membre de Matthis au fond de sa chatte. Jeanne soupira, se mettant une seconde à la place de son aînée, entrevoyant ...
    ... les sourires satisfaits et les yeux inquisiteurs de trois femmes qui observaient ces ébats avec la plus grande attention.
    
    À l’unisson de son propre fantasme, Jeanne sentit son vagin se crisper à l’instant où elle imaginait sa sœur en train de monter vers l’orgasme. Le cri de jouissance de la sœur fictive emplit l’esprit de la sœur de chair au moment précis où la chair de Jeanne exultait sur le gode.
    
    Un bruit dans la chambre de ses parents. Jeanne se tétanisa. Son père l’avait-il entendue ? Sa mère ? Si l’un ou l’autre s’était éveillé, c’était trop tard : ils auraient vu la lumière sous la porte de sa chambre. Ils se lèveraient, entreraient d’autorité dans sa chambre, et la surprendraient, godemiché en main, documents obscènes sous les yeux.
    
    Jeanne retint son souffle et tendit l’oreille. Pas un murmure. Rien ne bougeait dans la maison endormie. Pourtant, Jeanne jugea plus prudent de cesser sa lecture, de ranger les documents, de dissimuler son gode, et d’éteindre sa lampe de chevet. Mais dormir après cela ? Jeanne sentait tout son corps à fleur de peau, prêt à réitérer le plaisir, avide de nouvelles jouissances. Et ce n’était que la première page ! Une petite trentaine d’autres suivaient. Du moins était-ce l’impression de Jeanne, à vue l’œil. Jusqu’où Chloé était-elle allée dans la débauche ?, se demanda Jeanne, gourmande.
    
    Elle s’éveilla le lendemain matin sans avoir senti son esprit s’éteindre dans le sommeil poisseux des nuits sans rêves. Il était huit heures ...
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