1. Lectures érotiques (21). John Flaherty-Cox : « Etienne » (Editions Blanche, 2003)


    Datte: 19/06/2018, Catégories: Dans la zone rouge, Auteur: Olga T, Source: Hds

    ... couple avait vécu avec Yann Berloff, qui a été décrite dans le chapitre XII de « Diane » (pages 131-142), qui revient en mémoire à Etienne et qui est couvert dans le chapitre 5 d’ »Etienne » (pages 79-102) Certes la même soirée est racontée cette fois du point de vue d’Etienne, et il y exprime son amour pour Diane et son candaulisme, mais cela renforce un sentiment de répétition, un peu comme si le filon du premier roman commençait à s’épuiser.
    
    Par rapport au premier ouvrage de la série, ce second épisode contient cependant de beaux passages sur la bisexualité masculine et féminine.
    
    Etienne et Paul continuent à repousser leurs limites, comme lorsque, dans un hôtel, Etienne offre sa compagne, dont les yeux sont bandés, à 4 inconnus soigneusement choisis pour la jouissance de Diane et le plaisir qu’a Etienne d’être l’ordonnateur de ses orgasmes.
    
    Les extraits que j’ai choisis de présenter ci-dessus sont naturellement parmi les plus excitants du roman, mais je les ai repris parce qu’ils m’ont particulièrement interpellés.
    
    Le premier extrait, qui se passe à Abidjan, sous la direction de Mina, m’a évidemment fait me souvenir des moments exceptionnels que j’ai passés avec Ahmadou, l’ami sénégalais de Rachid (voir « Philippe, le mari candauliste et Olga, l’épouse hypersexuelle (26) Olga et Ahmadou », publié le 26 juillet 2017) et du plaisir intense que j’ai connu avec lui. Que l’on soit clair. Il n’y a pas de ce point de vue de déterminisme. Tous les Africains ne ...
    ... disposent pas d’une virilité hors normes, prétendre le contraire serait un préjugé stupide et raciste.
    
    Nous n’avons pas donné suite aux invitations d’Ahmadou de le rejoindre au Sénégal, car cela aurait été bien trop dangereux. Mais j’avoue que de telles saillies me manquent.
    
    La scène saphique, entre Mina et Diane, est aussi très excitante. En la lisant, je ne me suis pas identifiée à Diane, car quand je pratique les plaisirs de Lesbos, c’est généralement moi qui prends ma partenaire et non l’inverse. C’est particulièrement vrai avec Agun, ma compagne, ma femme.
    
    Le second extrait est le récit d’une partouze offerte à Diane par Etienne. C’est une formidable preuve d’amour que lui offre son compagnon, cela m’a rappelé les moments les plus torrides passés sous la coupe de Rachid et amené à suggérer à Philippe que les séances qu’il m’organise ne se limitent pas à un seul partenaire. Car j’aime particulièrement être honorée par plusieurs mâles, être baisée, enculée et avoir un troisième amant dans ma bouche. Je me suis aussi remémorée ma première double vaginale, que j’avais connu le soir où Rachid avait offert à Philippe la séance candauliste qu’il avait si longtemps espérée (voir « Philippe, le mari candauliste et Olga, l’épouse hypersexuelle (12) : Philippe a enfin sa soirée candauliste », publié le 6 janvier 2017)
    
    J’ai choisi le troisième extrait, parce que j’ai trouvé que ce texte illustrait bien le candaulisme, qui, dans ce cas, ne se limite pas au mari, au compagnon, ...