Après-midi - Histoires de Sexe

Après-midi

... délicatement. Max sait alterner douceur et brutalité, comme il le faut, au moment où il le faut. Pourtant, il ne me connaît pas, mais c’est comme s’il me devinait.

— C’était… c’était très bon, Max…
— Je l’espère pour vous, Valérie. Savez-vous que vous êtes très belle, alanguie sur ce canapé, avec vos bas et vos chaussures…

À travers mes yeux mi-clos, je le regarde, amusée :

— Vous… tu… il y a hésitation !
— Non, je n’hésite pas : je dis « Vous » à la Dame de mes pensées, et je dis « tu » à la petite chienne dévergondée. C’est tout simple.
— Sainte ou salope ? C’est ça ?
— En quelque sorte… Et si vous voulez tout savoir, habillée de la sorte, vous faites très adorable petite pute qu’on a envie de protéger et de sauter !
— Oh ! Quel vocabulaire !

Pour toute réponse, il me serre possessivement contre lui et m’enveloppe de ses puissants bras. Totalement conquise, je me laisse aller. J’adore jouer la petite chose fragile à protéger ! Le temps s’écoule, paisiblement, ma tête sur sa poitrine, bercée par ses battements de cœur… Je resterais bien un bon bout de temps ainsi, à ne rien faire, à profiter de sa douce chaleur, de son étreinte, de toute cette douceur qu’il me prodigue…

C’est alors qu’une pensée vient déranger ce bel ensemble harmonieux ; j’en rougis presque de honte. Je soupire un grand coup, en me détachant du corps si accueillant de Max. Il me regarde, m’interrogeant du regard devant mon air navré. Pour toute réponse, assise un peu plus loin, je ...

... secoue la tête puis je finis par dire, un peu à regret :

— Il faudrait quand même que je prévienne mon mari : il doit se demander où je suis !
— Tu lui enverras un SMS dans quelque temps ; mais avant, agenouille-toi : j’ai quelque chose d’urgent à faire avec toi !
— Plus urgent que de rassurer mon mari ?
— Oui !

Le plus étrange est que j’obéis. Maintenant, il est debout, je suis à genoux, face à lui. Il ordonne d’une voix calme mais sans appel :

— À présent, je veux entendre ta profession de foi !

Oubliant le SMS à envoyer, j’incline ma tête jusqu’à ses pieds que je baise amoureusement, puis, nuque toujours inclinée vers mon nouveau Seigneur, je déclame du fond de mon cœur :

— Je suis votre soumise, vous êtes mon seul Maître.
— Encore !
— Je suis votre soumise, vous êtes mon seul et unique Maître.
— Bien ! Relève la tête !
— Oui, Maître.

Il me désigne son sexe toujours fièrement dressé :

— Regarde-le, c’est à cause de toi qu’il est ainsi !
— Excusez-moi, Maître… (j’aime cette façon ludique de présenter les choses).
— Alors, tu sais ce qu’il te reste à faire et que tu sais si bien faire !

Agenouillée devant mon nouveau Maître, je capture entre mes doigts agiles sa queue décidément bien faite que je caresse d’abord de mes lèvres et de la langue sur toute la longueur de sa tige. Il caresse délicatement ma joue. Ma main capture ses boules que je masse le plus délicatement possible. Puis j’absorbe sa barre de chair dans ma bouche avide pour la sucer le ...