Après-midi - Histoires de Sexe

Après-midi

... peur ! J’ai même cru un moment que c’était toi qui avais manigancé tout ça !
— Moi ? Pourquoi j’aurais fait un truc pareil ?
— Ben… par le passé, tu m’as déjà réservé certaines surprises, je te signale !

Un autre silence, puis mon mari ordonne :

— Demande à ton « hôte » de te reconduire à la maison !

C’est alors que Max m’enlève le portable des mains :

— Désolé de vous contredire, mais je garde encore un peu Madame.
— Quoi !
— Qui va à la chasse perd sa place. Je vous re-téléphone plus tard, disons vers vingt heures. N’essayez pas d’appeler, je vais couper ce portable. Et inutile de chercher à savoir à qui appartient ce numéro, vous perdriez votre temps.
— Attendez ! C’est quoi cette plaisanterie ?
— Que je garde votre adorable épouse cet après-midi. Je m’en voudrais de manquer à mes devoirs d’hôte… Inutile d’appeler la police, je crois que vous auriez quelques difficultés à bien expliquer la situation, il me semble. À bientôt !

Et il coupe la communication, puis le portable. Et tranquillement, il m’enlace tendrement, bien décidé à jouer les hôtes parfaits afin de consoler la pauvre biche égarée dans les bois et j’avoue que j’aime beaucoup être de la sorte !

Après divers câlins et caresses, nos lèvres se décollent. Instinctivement, je remets un peu d’ordre dans mes cheveux tandis que Max se lève et demande :

— Vous désirez boire quelque chose, Valérie ?
— La même chose, s’il vous plaît !
— Très bien, je vais aller vous chercher ça !
— ...

... Merci.

Étrange, cet atermoiement entre « tu » et « vous », mais ça me plaît bien ! Tandis qu’il disparaît, une idée étrange me traverse la tête, idée que je mets en application tout de suite. C’est avec un certain étonnement que Max me découvre à quatre pattes près du canapé !

— Euh… vous faites quoi ?
— Je joue les tables de salon, Maître !
— Étrange mais agréable idée !

Il pose les deux boissons sur la vraie table de salon, puis il fait le tour de ma petite personne. Je suis toujours à quatre pattes, le cul bien en évidence. Avisant mon bijou, Max dit :

— Pourquoi ce rosebud que tu voulais tant conserver ce midi et dans les bois ?

Je lui explique le pourquoi du comment, mon mari qui a exigé que je dorme avec son sperme en moi toute la nuit, et aussi que Marc a fait de même avant que nous partions au restaurant vers midi. Son expression change, se durcit ; on dirait qu’il est fâché…

— Dois-je comprendre que tu dis être à moi alors que tu as en toi le sperme d’un sous-Maître ?
— Excusez-moi, Maître ; mais, honnêtement, j’avais oublié. Je suis assez habituée à porter des rosebuds ou des plugs…

L’air sévère, il me regarde, bras croisés ; je frissonne, la mine piteuse. Je vois bien que ça le turlupine ; et moi, pauvre cloche, qui avais complètement oublié que j’avais le sperme d’un autre encore en moi ! Puis il décroise les bras et décide :

— Soit, admettons. Mais dans ce cas, enlève-moi ce rosebud et nettoie-moi bien ton trou du cul.
— Bien Maître, tout de ...