Caméra cachée - Histoires de Sexe

Caméra cachée

... légère.
— Tu ne crois pas que j’allais te laisser la vedette et avoir l’air d’une vieille coincée à tes côtés !
— Eh bien ! Une nouvelle Sylvie vient de naître on dirait.
— Peut-être…

Elle rigole et ajoute :

— Mais j’arrive tout juste à ta hauteur ; ta petite jupe aussi est une merveille sur toi. Je donnerais mon âme pour avoir ta silhouette et tes formes. Rien que tes fesses, je paierais une fortune un chirurgien s’il pouvait me faire ta chute de reins et ton fessier.

Il est vrai que je ne me retiens plus en sa présence dorénavant et que je n’hésite plus à porter du « sexy » à l’occasion et une chaude journée du mois d’août et quelques heures de route en voiture sont une excellente occasion. Ma courte jupe en jean et mon top à fines bretelles, bien échancré, offrent indéniablement la même mise en valeur de mon corps, voire plus, que sa petite robe.

Nous voilà parties pour de longues heures d’autoroutes que nous occupons par de multiples discussions comme de bonnes pipelettes que nous sommes.

— Ton fils est toujours dans ta maison ou il est parti pour les vacances ?
— Non, il est toujours là-bas car il a trouvé un job d’été dans un entrepôt ; il fait le magasinier ou quelque chose comme ça. Enfin je devrais dire : ils sont toujours là-bas !
— Ils ?
— Oui, il a proposé à un copain de fac de l’héberger dans la maison pour ses études. Le Damien en question n’étant pas très riche, ses parents surtout. Du coup, c’était plus sympa pour lui aussi que d’être ...

... seul dans cette grande maison et, en même temps, faire une BA pour son copain.
— Son copain est toujours là-bas pour l’été ?
— Oui, car il a aussi trouvé un job et Antoine m’a demandé si son pote pouvait rester pour l’été. Comme la maison est grande et que finalement c’est bien d’avoir un peu de vie dedans, j’ai dit oui. Et puis pour le temps que j’y passe…
— Tu as raison, c’est toujours mieux de mélanger les générations, ça nous rajeunit un peu.
— De plus, comme ils travaillent, ils ne seront probablement là que le soir et encore, ils auront certainement mieux à faire que de rester avec nous j’imagine, enfin j’espère.

Sylvie me lance un coup d’œil exagéré. Nous rigolons toutes les deux à cette allusion coquine. La découverte mutuelle de nos secrets respectifs sur nos goûts sexuels ne nous avait pas rapprochées sur le plan sentimental mais, par contre, avait développé une complicité friponne et nous nous laissions aller de plus en plus souvent à des allusions, des gestes ou des attitudes à ne pas montrer aux moins de 18 ans.

À mi-parcours, une halte s’impose et les aires d’autoroute sont faites pour cela. Nous nous attablons à la terrasse de la cafétéria disponible sur l’aire de repos. Celle-ci est légèrement en hauteur par rapport au parking et au chemin d’accès. Nous buvons chacune un grand verre de jus fruits quand Sylvie me dit :

— Il n’y a pas que moi qui dois trouver que tu as de belles jambes.
— Pourquoi tu dis ça ?
— La moitié des hommes qui montent ici te ...