1. Des camarades de classe (6)


    Datte: 17/06/2018, Catégories: Gay Auteur: Doogy Woogy, Source: Xstory

    ... sentimental, contrairement à lui, mais ce genre de moment lui laissait espérer qu’il y aurait un peu plus qu’une histoire de sexe entre eux. Sa bite était tendue comme rarement elle l’avait été, et quand il sentit le contact des lèvres autour de sa verge, il ne put s’empêcher de sursauter.
    
    Philippe sentit le sperme chaud fuser dans sa bouche. Il se garda bien de l’avaler. Il s’approcha de Cyrille et leurs lèvres se soudèrent. Le sperme changea de bouche, les langues s’emmêlèrent. Philippe sentit sa verge reprendre un peu de vigueur. Il invita son compagnon à s’y empaler, ce qu’il fit sans l’ombre d’une hésitation. Il risquait certainement de ne pas pouvoir éjaculer de sitôt, mais ce n’était pas le but recherché. Il était bien ainsi, allongé sur le dos, la bite dans le cul de Cyrille à se rouler des pelles au soleil.
    
    ─ Si on continue comme ça, je vais finir l’été aussi sec qu’une pomme de pin. Il va falloir trouver un moyen de te satisfaire.
    
    Ils quittèrent leur petit coin de paradis en fin d’après-midi. Ils remontèrent la pente en marchant, tant ils se sentaient vidés de toute énergie après leur torride bain de soleil. Ils finirent par rejoindre le plateau et enfourchèrent les bicyclettes. Bien qu’ils aient emporté des bouteilles d’eau, Philippe suggéra de faire un détour par le village de St Julien-de-Bèz. Bien sûr, le nom les fit rire tous les deux, mais la principale raison était de s’arrêter pour boire un verre en terrasse sur la place du village. Ils posèrent ...
    ... leurs fesses à l’ombre d’un parasol et sirotèrent chacun un soda dont la forme de la bouteille donna quelques idées à Philippe. La seconde raison de ce détour était que la route reliant le village à la maison passait par une zone où il y avait beaucoup de pavillons et de maisons secondaires : ils pourraient ainsi jeter discrètement un œil sur les maisons, mais surtout où se trouvaient les étendeurs à linge qu’ils pourraient ponctionner plus tard.
    
    Lorsqu’ils arrivèrent chez Philippe, ses parents revenaient d’une petite balade forestière et Michel proposa de prendre l’apéro pour fêter ce premier jour de vacances. Tout le monde se retrouva à la grande table du salon. La porte-fenêtre était grande ouverte et les senteurs de la campagne écrasée par la chaleur entraient dans la maison pour l’embaumer de ce parfum de vacances. Philippe et Cyrille prirent un panaché ; Michel se servit un pastis tandis qu’Evelyne sirotait un verre de porto. Tout le monde devisait de choses et d’autres. La mère de Philippe s’était collée contre son mari ; Cyrille aurait aimé pouvoir faire de même avec Philippe, mais ses parents n’auraient peut-être pas apprécié. Ils n’avaient jamais évoqué la possibilité d’afficher ouvertement leur relation. Cyrille avait hâte que la journée se termine et espérait pouvoir passer au moins une partie de la nuit couché contre son ami.
    
    Une sonnerie de téléphone le sortit de sa rêverie. C’était le frère d’Evelyne qui appelait pour savoir s’il pouvait venir passer ...