1. Les mésaventures de Laure - Partie 2


    Datte: 16/06/2018, Catégories: Dans la zone rouge, Auteur: Laurescenario, Source: Hds

    ... déjà Ahmed et un autre policier en uniforme. "Laure, je te présente mon collègue et ami, le brigadier Mohamed. On est rentré ensemble dans la police. C'est lui qui sera chargé de te surveiller aujourd'hui, le commissaire et moi on sera là pour témoigner. Monte avec lui à l'arrière, on y va".
    
    Mohamed a également une trentaine d’année et un physique similaire à celui d’Ahmed. Il m’attrape alors par les menottes pour me faire monter dans le fourgon. Pendant tout le trajet, il me mate comme un pervers de bas en haut et en particulier mes seins qui ballottent dans ma chemise à chaque virage.
    
    Arrivés au tribunal, Fred et Ahmed s’en vont directement dans la salle d’audience tandis que Mohamed qui m’escorte, m’arrête à hauteur d’un petit homme rond d’une quarantaine d’année en robe d’avocat qui attend devant la porte de la salle. Il me regarde à son tour de bas en haut. “Ah je vous attendais, je suis votre avocat Maitre François Robert. Vous pouvez m’appeler Maitre. Le juge Lantier nous attend déjà, vous allez lui plaire. Laissez-moi juste vous faire encore un peu plus belle et on va y aller”. Il sort alors de la petite valise qu’il tient avec lui du far à paupières qu’il m’applique grossièrement ainsi que du rouge à lèvres très voyant. Il me fait enfin rapidement deux couettes sur le dessus de la tête puis me mate satisfait “Voilà, vous êtes prête, on va pouvoir y aller. Ne vous inquiétez pas, j’ai vu tout le dossier et je connais bien le juge Lantier. Par contre, ne répondez ...
    ... que quand il vous interroge, il n’y a rien qui l’énerve plus qu’une petite conne qui répond, vous m’avez comprise ? “ “euh oui monsieur” je réponds un peu perdue. “Je vous ai dit de m’appeler Maitre” il dit alors énervée me donnant une claque sur les fesses.
    
    Je rougis aussitôt. Et encore, heureusement que je ne peux pas me voir, j’ai l’air totalement vulgaire, on dirait une trainée ridicule.
    
    L’avocat dit alors au brigadier “c’est bon elle est prête, on peut entrer”. Mohamed ouvre alors la grande porte et me fait rentrer. Tout le monde est déjà là et me regarde. Je remarque d’abord sur une estrade le juge Lantier qui préside l’assemblée. Il doit avoir une bonne soixantaine d’année, les cheveux blancs et des lunettes, habillé en robe. En dessous, le greffier, Marcel, environ du même âge, un peu plus petit rond dans une vieille chemise à carreaux et un pantalon élimé. Le brigadier Mohamed m’emmène m’installer debout derrière une petite table à droite de la salle à côté de mon avocat. De l’autre côté, à gauche, se trouve le procureur, un homme en robe d’une quarantaine d’année visiblement très sur de lui. Je tourne enfin complètement la tête et je vois que derrière lui sont assis le commissaire, le major, Tom et enfin René.
    
    Je me sens si seule au milieu de tous ces hommes.
    
    “Bon, c’est pas trop tôt, on va pouvoir enfin commencer. C’est pas normal de devoir attendre comme ça pour une affaire de pute” dit alors énervé le juge Lantier. “Commissaire, venez vous assoir dans ...
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