Denise - Histoires de Sexe

Denise

... choses du sexe, mais à deux, et avec quelques revues qu’il avait achetées, nous avons expérimenté beaucoup de choses. J’étais, je suis toujours, amoureuse de lui. Et puis, il s’est marié avec cette Denise, la fille d’un juge qu’il avait rencontrée lors d’une soirée de bienfaisance organisée par sa mère. Au début, ils ont vécu dans un appartement en ville, il venait travailler à l’étude, avec son père, mais je ne le voyais pratiquement plus. Peu de temps après, il y a eu l’accident de voiture où ses parents ont trouvé la mort. Alors, il a repris l’étude, ils ont aménagé ici et je suis restée à leur service.
— Ça n’a pas dû être facile pour vous, de vivre avec « votre » Julien…
— Oh ça, tu peux le dire ! Surtout quand j’ai découvert que la Denise faisait chambre à part et passait son temps en bigoterie. Alors, certaines nuits, il venait me rejoindre au troisième, mais ce n’était plus le même homme, il souffrait de la situation et ne se livrait plus comme avant. Au fil des mois, ses visites se sont espacées, il faut dire aussi que je vieillissais. Bien sûr, tout ça remonte à des années… Et puis, un beau jour, je t’ai vue ! Immédiatement, j’ai su que c’était toi qui allais me remplacer et qu’il fallait te laisser la place.
— Alors là, Jeanne, vous vous trompez. Jamais Monsieur ne m’a fait la moindre avance. Je crois même qu’il ne m’a jamais regardée comme une femme.
— Mon Dieu, c’est encore pire que je ne pensais, il doit se réfugier corps et âme dans son travail. Le pauvre ...

... !
— Pardonnez-moi, Jeanne, mais cela ne résout pas mon problème avec Madame.
— Oui, tu as raison, mais il fallait que tu saches tout ça pour mieux comprendre ce que je vais te proposer. Eh bien, tu m’as vraiment dit que la Denise t’avait promis de t’obéir en tout ?
— C’est bien ce qu’elle m’a dit… mais j’abhorre le chantage, et…
— Attends et écoute-moi. Il ne s’agira pas de chantage, mais d’éducation. Voilà ce que tu vas faire…

* *

*

En revenant lentement à la maison, je suis plongée dans mes pensées : « Est-ce que Jeanne n’exagère pas ? C’est quand même ma patronne ! Et puis, je ne suis pas particulièrement douée pour le dressage… Bah, chaque chose en son temps, commençons par le plus facile. À chaque jour suffit sa peine. »

De retour à la maison, je constate que Madame est toujours dans sa chambre. C’est l’occasion de commencer à mettre en application le programme de Jeanne.

Je frappe à la porte et, sans attendre la réponse, je pénètre dans la chambre et vais ouvrir les rideaux. Surprise, Madame se redresse dans son lit, les yeux clignotants sous la lumière brutale.

— Allez, debout paresseuse, il est déjà bien tard pour se lever ! Il faut que tu prépares ton petit déjeuner puis que tu t’habilles pour m’aider dans mon travail.
— Mais…

Elle me regarde d’un air ahuri puis, brusquement prend conscience de la situation et baisse la tête.

— Maintenant c’est fini la belle vie, Denise. Allez, debout !

Comme si on lui arrachait les mots de la bouche, ...