1. Une commissaire délurée


    Datte: 11/06/2018, Catégories: fff, fplusag, jeunes, rousseurs, uniforme, intermast, Lesbienne Auteur: John Brachicardie, Source: Revebebe

    Le bureau du commissaire était plutôt vétuste. Enfin, sans modernité. On sentait bien que ça n’était pas le souci premier de la jeune femme assise derrière son bureau. Elle était vêtue d’une veste brun doré sous laquelle elle portait un tee-shirt à strass brillants très échancré laissant découvrir une gorge abondante sans soutien-gorge. C’était une fille rousse de trente-cinq ans, le visage piqueté de taches fauves. Ses yeux verts ne cillaient pas. Elle regardait les deux femmes assises en face d’elle. C’est la plus âgée qui lui avait demandé ce rendez-vous.
    
    Elle, c’était une brune très typée, d’environ cinquante ans – un peu plus, sûrement – qui s’entretenait. Ses cheveux étaient longs, épais et abondamment bouclés. Les sourcils étaient fournis et les yeux porcelaine, discrètement maquillés. Elle portait un blouson matelassé noir et un chemisier blanc enfoncé dans un jean très moulant. Elle croisait les jambes mettant en valeur des cuisses musclées. Le commissaire remarqua les bijoux dorés au poignet, autour du cou et à chaque doigt de la main droite et une grosse émeraude à sa main gauche qui serrait la main d’une autre fille assise à sa gauche. Celle-ci était une blonde diaphane avec des cheveux lisses et impeccablement peignés. De son visage translucide, les yeux peints de mascara bleu ressortaient. Elle semblait très réservée. Elle portait une robe rose serrée par une ceinture noire assez large et un long gilet noir. La poitrine semblait menue. Elle devait avoir tout ...
    ... juste dix-huit ans. Le commissaire pensa que c’était la mère et la fille, même si la ressemblance n’était pas flagrante.
    
    Elle demanda :
    
    — Vous avez demandé au rendez-vous à la brigade en urgence. Quel est votre problème ?
    
    En effet le commissaire Brigitte ne recevait pas souvent de quidams dans son bureau, c’était plutôt elle qui allait les chercher dans des affaires de vol ou de meurtres.
    
    — Je m’appelle Olga et voici mon amie, Mila. Elle ne voulait pas venir seule, je l’ai donc accompagnée. Elle ne sait pas comment parler de ce qu’elle a fait. Comme je vous ai vue à la télévision parler des femmes agressées, j’ai décidé de vous contacter.
    — Si vous voulez bien, je vais poser quelques questions à mademoiselle et nous verrons ?
    — Oui, bien sûr
    
    Le commissaire rapprocha son ordinateur :
    
    — Mademoiselle Mila, votre nom ?
    
    La jeune fille murmura :
    
    — Karzinski.
    — Votre âge ?
    — Dix-neuf ans, bientôt vingt.
    — Vous habitez ?
    — Avenue du Maine, avec Olga.
    — C’est qui par rapport à vous ?
    
    La fille restait silencieuse, se tournant vers sa compagne. La brune dit d’un ton assuré :
    
    — C’est ma femme !
    
    Brigitte secoua la tête :
    
    — Bien, vous êtes donc mariées ?
    — Oui, depuis un mois !
    
    Mila restait silencieuse, tête baissée.
    
    Brigitte ne cilla pas :
    
    — Et que vous est-il arrivé ?
    
    Mila se tournait vers Olga qui l’encourageait du regard en lui caressant le bras pour faciliter sa parole. Mila parla si bas que le commissaire lui fit répéter :
    
    — ...
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